1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 15:43

Internationalnews

 

 

Dans cet extrait de la conférence « L’Union Européenne est-elle encore démocratique », François Asselineau (Union Populaire Républicaine) revient sur un personnage méconnu de l’histoire: Walter Hallstein.

De sa carrière d’Ancien juriste nazi préposé à la construction de l’Europe que souhaitait Adolph Hitler et Benito Mussolini à son recyclage en tant que premier président de la Commission Européenne, Monsieur Asselineau permet de revenir sur la véritable origine de la construction européenne dans laquelle nous vivons de nos jours.

Les documents déclassifiés sur la construction européenne est d’origine américaine
-
 Marie- France Garaud sur France 3 : Jean Monnet était un agent américain
 Suite

Tous les articles sur l'Europe

http://www.internationalnews.fr/article-un-nazi-walter-hallstein-1er-president-de-la-commission-europeenne-123574952.html

 

Partager cet article
Repost0
25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 14:03

Internationalnews

 

Rianovosti 24/04/2014

 

 

Europe: vivre sans gaz russe

L'agence de notation internationale Fitch Ratings a publié mercredi un rapport intitulé "Vivre sans gaz russe". 


"La Russie fournit 27% du gaz consommé par l'Europe et, vu le prix très élevé d'une interdiction [des importations gazières russes] pour les deux parties, nous estimons qu'une telle perspective n'est possible qu'en cas de dégradation substantielle de la crise ukrainienne. Des interruptions momentanées touchant uniquement le transit gazier via l'Ukraine constituent un scénario plus probable, scénario auquel l'Europe est mieux préparée grâce à ses stocks importants et au nouveau gazoduc récemment mis en service entre la Russie et l'Allemagne", lit-on dans le rapport. 


Une réduction de l'offre de gaz sur le marché européen entraînerait une hausse des prix d'autres matières énergétiques, dont le pétrole et la houille. Les prix de l'électricité augmenteraient également.  Si la situation se prolongeait, la métallurgie et l'industrie chimique seraient confrontées à des problèmes très graves. Les entreprises de ces secteurs fermeraient ou réduiraient considérablement leur activité suite à la concurrence de la part des régions disposant de matières énergétiques moins onéreuses, telles que les Etats-Unis ou les pays du Proche-Orient.


© RIA Novosti.

L'hebdomadaire allemand Der Spiegel rapporte, citant l'association indépendante Gas Storage Europe, que les capacités de stockage européennes sont actuellement remplies en moyenne à 46%, ce qui suffirait à subvenir aux besoins en gaz pendant deux mois tout au plus. Dans des pays comme la Grèce, la Bulgarie, la Slovaquie et la Hongrie, les stocks de gaz sont pratiquement épuisés, si bien qu'en cas de suspension des livraisons russes, ces pays subiraient une pénurie de gaz en quelques jours. L'aide apportée par d'autres Etats serait très limitée, la capacité des gazoducs européens n'étant pas insuffisante à cet effet.


Sur le même sujet

Les exportations de gaz naturel par Gazprom

 

http://www.internationalnews.fr/article-europe-vivre-sans-gaz-russe-123437970.html

Partager cet article
Repost0
24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 11:25
Partager cet article
Repost0
24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 10:42

Internationalnews

 


Tirant parti de ce qu'il n'y a pas eu de conflit armé, en effet, entre la France et l'Allemagne depuis 1945, la propagande européiste nous assure que cette situation heureuse découle indubitablement de la construction européenne et que celle-ci ne saurait donc être remise en question, sauf par de dangereux va-t-en guerre. Pour beaucoup de Français, cet argument selon lequel « l'Europe, c'est la Paix » est d'autant plus intimidant qu'il semble incontestable.

Pourtant, cet argument selon lequel « l'Europe, c'est la Paix » est à la fois faux et très dangereux. Car, comme bien souvent dans l'histoire des hommes, une construction politique prétendument porteuse de paix est en train de nous conduire à la guerre.

Cette conférence, sans équivalent sur toute la scène politique française, démontre que le faisceau de causes qui a entraîné le monde dans la catastrophe de la Première Guerre mondiale se retrouve hélas quasiment à l'identique sur une autre échelle géographique. Paradoxe cruel, c'est ainsi la prétendue « construction européenne » qui risque de nous entraîner dans une Troisième Guerre mondiale !

 

Cette conférence de François Asselineau a eu lieu à Bourg-lès-Valence le 23 novembre 2013


Comme disait le philosophe français Blaise Pascal dès le milieu du XVIIe siècle,
« L'homme n'est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête. »
http://upr-djamelito.blogspot.fr/2011...
Nouvelle venue dans le débat politique, l'Union Populaire Républicaine (UPR) rassemble des Français, de droite et de gauche, dont les rangs grossissent rapidement. Notre point commun à tous, c'est que nous refusons l'asservissement de la France, et que nous posons la question fondamentale qu'aucun parti ni aucun média ne veut poser :

Avons-nous oui ou NON intérêt à rester encore dans l'Union Européenne ?

Pour aller plus Loin :

http://www.u-p-r.fr/

 

http://www.internationalnews.fr/article-l-europe-c-est-la-guerre-conference-de-fran-ois-asselineau-video-123718293.html

Partager cet article
Repost0
24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 07:09
Internationalnews 
Publié le : 16/05/14

 

 

« Aux origines du carcan européen (1900-1960) » d’Annie Lacroix-Riz*


 

Par Jacques-Marie Bourget

 

Annie Lacroix-Riz fait penser à Eric Hobsbawm le géant anglais de l’histoire, spécialiste des nations et du nationalisme. Un exemple : en 1994 ce savant écrit « L’Age des extrêmes », un livre qui vous cloue à la vérité, sans doute comme Archimède à l’instant de crier « Eureka ». Pour Hobsbawm, le XXe siècle n’a pas duré cent ans mais rien que soixante quinze, de 1914 à 1991. Avant la « Grande guerre », le XIX e achève son temps en piétinant son successeur, et après la « Guerre du Golfe », le XXIe est déjà à l’appel.

 

L’historien anglais est fâché avec les calendriers même s’il a sa façon de les remettre à jour. Et qu’est-il arrivé à ce bouquin qu’on doit toujours tenir dans sa valise en cas d’exode ? En France rien. Il a fallu que Le Monde Diplomatique se mobilise pour qu’Hobsbawm soit traduit et édité par Complexe. A Paris, la camarilla qui tient la publication des livres d’histoire n’entendait pas livrer le point de vue de ce britannique. Pour eux disqualifié puisque marxiste, donc paléo et forcément complice du Goulag.


Annie Lacroix-Riz vit la même aventure au sein même d’une « communauté » réduite au caquet, celle de nos historiens officiels qui écrivent leurs œuvres en direct à la télévision, assis sur les genoux de BHL. En général ils ont un passé de durs militants du PCF et, comme tous les convertis, sont devenus des Savonarole. Tant pis, la chercheuse a une bonne réputation sur le reste de la planète et chez les anglo-saxons, même auprès de ses confrères les plus réacs. Ce que ces chercheurs apprécient c’est la capacité de travail de cette dame qui mange un sandwich dans les archives et finit par y dormir. Elle lit tout dans toutes les langues, avec Lacroix-Riz nous sommes dans la brutalité des faits, ses citations font des ses lecteurs les témoins de l’histoire.


Elle vient de publier un livre dont, soyez en certains, vous n’entendrez jamais parler : « Aux origines du carcan européen (1900-1960) » aux éditions Le Temps des Cerises. En cette période où l’on nous demande de voter sur le sujet, ses mots ont un sens. Rappelons- nous le postulat, celui qui justifie l’Union comme une évidence : « L’Europe c’est le moyen d’éviter la guerre »

 

En quelques phrases Lacroix-Riz fait règle son sort au slogan en rappelant les guerres Yougoslaves, les divisions violentes et aujourd’hui l’Ukraine qui est un drame exemplaire. Son ressort est toujours le même, pour avancer leurs intérêts les États-Unis continuent d’utiliser l’Europe comme un outil. Cette fois pour combattre la Russie.


Le travail de l’historienne remonte à la source de ce schéma, de ce qu’on pourrait appeler « Euramérique ». Car, cette Europe d’aujourd’hui, sa larve, ou son œuf, est bien plus ancienne que les mano à mano de De Gaulle ou Mitterrand avec les chanceliers Allemands.

 

Au terme de ce livre, bilan des recherches : l’Europe n’est rien d’autre qu’une succession d’ententes opportunes entre les grands groupes financiers Allemands et Français, avec les États-Unis qui veillent au respect du contrat de mariage. D’abord une idylle cachée, au plus rude de la guerre de 1914. Un conflit qui va faire tuer les hommes mais prospérer l’industrie. Ainsi nous rappelle Lacroix-Riz, en août 1914, après l’entrée des Allemands à Briey, fut pris un accord secret de « non bombardement » des établissements de Monsieur de Wendel.

 

Des pancartes « à protéger » furent même apposées afin qu’un bidasse casqué à pointe ne vienne entamer le patrimoine sacré de cette famille. Autre exemple d’entente très cordiale, celui d’Henry Gall et de son trust chimique Ugine. Celui-ci, par l’intermédiaire de son usine suisse de La Lonza, fournira à l’Allemagne toute sa production électrique et les produits chimiques nécessaires à la fabrique d’armes terribles comme la cynamide. Entre firmes, pendant la guerre la paix continue.


Autre démonstration de cette stratégie transfrontière, la mise à mal du traité de Versailles. Ce dernier, qui mettait fin à la guerre de 1914 et contraignait l’Allemagne à des sanctions, est consciencieusement saboté par les États-Unis qui redoutent « l’impérialisme » d’une France trop forte et trop laïque.

 

Le 13 novembre 1923 Raymond Poincaré est contraint de céder à la pression de Washington. Le deal est le suivant : vous vous retirez de la Ruhr, vous acceptez un Comité d’experts et de financiers Américains, et nous cessons de spéculer contre votre franc. C’est le Secrétaire d’État Hugues qui présente cet ultimatum au nom du banquier JP Morgan, cette même banque que nous trouvons aujourd’hui à la source de crise financière mondiale. Dans cet ukase d’outre Atlantique on retrouve la main de l’ombre qui, petit à petit, va modeler l’Europe telle quelle est.


Une anecdote, en août 1928, quand Raymond Poincaré propose à Gustav Stresemann, le ministre Allemand des affaires étrangères (qui fut brièvement chancelier 1923) de faire un « front commun » contre « la religion américaine de l’argent et les dangers du bolchevisme », c’est un refus. Pour Lacroix-Riz, Stresemann est un « père de l’Europe » trop méconnu, le pion des banques de Wall Street, et justement de JP Morgan ou Young.

 

En 1925, lors de la signature du pacte de Locarno, qui redessine l’Europe d’après guerre, c’est le même Stresemann que Washington adoube comme grand architecte, tandis qu’Aristide Briand et la France sont assis à la pointe de fesses sur un strapontin. Stresemann signe ce qu’il qualifie secrètement de « morceau de papier orné de nombreux cachets ». Le gouvernement du Reich a déjà signé des accords secrets avec les nationalistes étrangers, amis. Stresemann sait que ce Pacte est obsolète de naissance. Pourtant « Locarno », alors qu’Hitler pousse les portes, restera dans les discours des partis de droite et ceux des Ligues, le mot sacré. Un synonyme de paix alors qu’il n’est qu’un masque du nazisme.

 

carcan

 

La France ayant desserré son emprise sur la Ruhr, il est alors temps de signer la vraie paix, celle des affaires. C’est la naissance de « L’entente internationale de l’acier », qui donnera le « Pool charbon-acier », c'est-à-dire notre Europe made in banques. L’Allemagne obtient 40,45% de l’Entente, la France 31,8% : la guerre est finie et une autre peut commencer. Et elle vient.

 

En 1943 les États-Unis et l’Angleterre mettent au point le « statut monétaire » qui devra être mis en place dès le conflit terminé. Le vainqueur (les États-Unis) « imposera aux nations adhérentes l’abandon d’une part de leur souveraineté par fixation des parités monétaires ». Ce souhait a mis un peu de temps se réaliser mais, avec les rôles joués aujourd’hui par les agences de notation et l’obligation qu’ont les États d’Europe de n’emprunter que sur le marché privé, le plan est finalement respecté.


Le 12 juillet 1947 s’ouvre à Paris la « Conférence des seize ». Les canons nazis sont encore chauds quand l’Allemagne et les États-Unis pleurent à nouveau sur le sort de la Ruhr. Si bien qu’en marge de la Conférence, Anglo-américains et Allemands tiennent des réunions parallèles afin de faire la peau aux désirs de la France. Pour une fois Paris tient bon. Furieux, les Américains envoient un émissaire afin de « réécrire le rapport général de la Conférence ».

 

Dans le bon sens. En particulier six points sont dictés par Clayton, le Secrétaire d’État au Commerce. Ils résument le programme commercial et financier mondial, et donc européen, de Washington. Les États-Unis exigent la mise en place d’une « organisation européenne permanente chargée d’examiner l’exécution du programme européen ».

 

Ce machin sera l’OECE. Il préfigure « notre » Europe. Et Charles-Henri Spaak, premier président de l’Organisation Européenne de Coopération Économique, n’est qu’un greffier appliquant les consignes américaines.


Quant aux héros que nous célébrons, scrutin européen oblige, « les pères de l’Europe », à la lecture de Lacroix-Riz on n’a guère envie d’être leurs enfants. Jean Monnet ? D’abord réformé en 1914, marchand d’alcool pendant la Prohibition, fondateur de la Bancamerica à San Francisco, conseiller de Tchang Kaï-Chek pour le compte des Américains. Puis, à Londres en 1940, Monet refuse de s’associer à la France Libre pour, en 1943, devenir l’envoyé de Roosevelt auprès du général Giraud… Voilà un homme au profil idéal pour mettre sur pied une Europe libre.

 

Dans ce jeu de famille vous voulez un autre « Père » ? Voilà Robert Schuman, autre icône. Un détail de la vie du héros suffit à le qualifier : à l’été 1940 il vote les pleins pouvoirs à Pétain et accepte en bonus d’être membre de son gouvernement. Après guerre, Schuman sera mis en pénitence, ce qui est une pratique ordinaire pour un si bon catholique. Puis, le passé oublié, il va pousser à la roue d’une Euro-Amérique : capitaliste, chrétienne se développant sous la serre de l’OTAN.


Avant le scrutin « européen » du 25 mai prochain, il reste assez de temps pour lire « Aux origines du carcan européen », un livre qui laisse le roi nu. Ceux qui, comme François Hollande, sont convaincus que « Quitter l’Europe c’est quitter l’histoire », pourront constater que le Président dit vrai. Quitter une histoire écrite par les banquiers américains.  


Photo: culturopoing

 

Les emphases sont d'IN

 

* Aux origines du carcan européen (1900-1960) coédition Delga-Le temps des cerises, avril 2014, 15 euros


vOIR NOTRE Dossier Europe

 

http://www.internationalnews.fr/article-les-pietres-fondateurs-de-l-europe-ces-heros-que-nous-celebrons-scrutin-europeen-oblige-123671053.html

Partager cet article
Repost0
16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 00:00

Internationalnews

Partager cet article
Repost0
17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 06:20

Internationalnews


 

Bloc de Raoul Marc Jennar 13 mar 2014

 

Ce qui suit est tiré du mandat conféré par les 28 gouvernements de l’UE à la Commission européenne pour négocier avec les USA un grand marché transatlantique. Pour le texte complet du mandat, voir mon livre « Le grand marché transatlantique. La menace sur les peuples d’Europe. » Perpignan, Cap Bear Editions, 2014.

 

Dès l’article 4 du mandat, il est précisé:


« 4. Les obligations de l’Accord engageront tous les niveaux de gouvernement. »


Ce qui signifie, si l’Accord est adopté dans les termes du mandat européen de négociation, qu’il s’appliquera non seulement aux Etats de l’UE, mais également à toutes les composantes de ces Etats : en France, les Régions, les Départements, les Communes ; en Belgique, les Communautés, les Régions, les Provinces, les Communes ; en Allemagne, les Lander et les Communes, …

 

 Les réglementations prises au niveau municipal sont directement visée par ce projet dès lors qu’elles produisent des normes considérées par les firmes privées comme des « obstacles inutiles à la concurrence » ou « plus rigoureuses qu’il est nécessaire ».

 

Ce principe est rappelé avec plus de précisions encore dans d’autres articles du mandat :

 

a) l’article 23, qui traite de la libéralisation (supprimer toutes les législations et réglementations restrictives) et de la protection (supprimer toute forme de taxation ou de contraintes sur les bénéfices) des investissements et qui enlève aux juridictions officielles au profit d’instances privées d’arbitrage le pouvoir de trancher un différend entre firmes privées et pouvoirs publics lorsqu’une firme privée estime qu’une législation ou une réglementation va à l’encontre de la libéralisation et de la protection des investissements, précise que « Toutes les autorités et entités infranationales (comme les États ou les municipalités) devraient se conformer efficacement aux dispositions du chapitre de protection des investissements du présent Accord. »


Ceci signifie qu’une réglementation municipale pourra être attaquée devant un groupe d’arbitrage privé si elle est perçue par un investisseur américain comme une limitation à son « droit d’investir ce qu’il veut, où il veut, quand il veut, comme il veut et d’en retirer le bénéfice qu’il veut » (définition de l’investissement par les lobbies US).


b) les Communes sont aussi visées par l’article 24 relatif aux marchés publics

 

24. L’Accord devra viser à compléter avec la plus grande ambition, en complément du résultat des négociations sur l’Accord sur les marchés publics, en ce qui concerne la  couverture (les entités de passation des marchés publics, les secteurs, les seuils et les contrats de services, en ce compris en particulier dans la construction publique).

 

L’Accord visera à accroître l’accès mutuel aux marchés publics à tous les niveaux administratifs (national, régional et local), et dans le secteur des services publics, couvrant les opérations pertinentes d’entreprises opérant dans ce domaine et assurant un traitement non moins favorable que celui accordé aux fournisseurs établis localement.

 

L’Accord doit également inclure des règles et disciplines pour surmonter les obstacles ayant un impact négatif sur les marchés publics de chacun, y compris les exigences de localisation et les exigences de production locale, (…) et celles qui s’appliquent aux procédures d’appel d’offres, aux spécifications techniques, aux procédures de recours et aux exclusions existantes, y compris pour les petites et moyennes entreprises, en vue d’accroître l’accès au marché, et chaque fois que c’est approprié, de rationaliser, de simplifier et d’améliorer la transparence des procédures.


On le constate, tous les aspects d’un appel d’offre sont visés. Des exigences de localisation (ex : exiger qu’un fournisseur d’un service comme l’approvisionnement des cantines scolaires soit localisé sur le territoire de la Commune et qu’il s’approvisionne chez des producteurs locaux) seront considérées comme ayant « un impact négatif » sur les marchés publics.

 

L’accès des marchés publics locaux sera ouvert aux entreprises et firmes américaines au détriment des entreprises et firmes d’Europe ou de France, et à fortiori de la commune ou de la région. Les traités européens ont bien préparé le terrain de ce point de vue puisque des exigences de localisation ne peuvent déjà plus être imposées à des entreprises européennes.


c) Enfin, l’article 45 étend à l’ensemble des dispositions de l’Accord le mécanisme prévu à l’article 23 dans le seul domaine de l’investissement (ainsi qu’à l’article 32 en ce qui concerne les normes sociales et environnementales) :

 

« 45. Règlement des différends

L’Accord comprendra un mécanisme de règlement des différends approprié, ce qui fera en sorte que les Parties respectent les règles convenues.
L’Accord devrait inclure des dispositions pour le règlement le plus indiqué des problèmes, comme un mécanisme de médiation flexible.»



Ce qui signifie que toute espère de norme – sociale, sanitaire, alimentaire, environnementale ou technique - adoptée par une municipalité, dès lors qu’elle contrarie une firme privée, pourra être attaquée devant un mécanisme d’arbitrage privé.


Il faut rappeler que le gouvernement PS approuve et soutient le mandat de négociation et que le Président PS de la République a même souhaité, lors de sa récente visite à Washington, que les négociations soient accélérées. Avec les coupes sombres décidées par ce gouvernement qui vont affecter encore plus le financement des collectivités locales, le grand marché transatlantique constitue une autre menace grave pour nos municipalités : celle de les mettre sous la coupe des firmes américaines qui feront la loi dans nos communes.



A dix jours des élections municipales, voter pour des candidats se réclamant du PS ou alliés à celui-ci, c’est voter pour la colonisation de nos villes et de nos villages par les firmes américaines, c’est voter pour la disparition de notre artisanat, de nos petits viticulteurs, de nos petits agriculteurs, de nos petites et moyennes entreprises qui vont être broyés par les géants américains. Pensons-y le 23 mars. Et souvenons-nous que l’UMP soutient aussi ce projet et que le FN a voté contre une résolution proposant de faire de la Région PACA une « zone hors GMT».


Raoul Marc JENNAR, le 13 mars 2014



  Sur le même sujet:

 

Marché transatlantique UE-Etats-Unis: le mandat explosif de la Commission européenne

Le Grand Marché Transatlantique, et puis et puis… (+ dossier)

Jean Luc Mélenchon Le futur grand marché transatlantique

 
La marche forcée vers un grand marché transatlantique unifié

 

http://www.internationalnews.fr/article-le-grand-marche-transatlantique-gmt-et-les-municipalites-122983374.html

Partager cet article
Repost0
15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 20:27

Internationalnews

 

12 mars 2014

 

Le gouvernement ukrainien, issu du coup d’État, a été reconnu par les puissances occidentales. Il comprend plusieurs membres d’organisations explicitement nazies, dont deux leaders qui se sont illustrés en réalisant de fausses images d’agression et de torture pour convaincre l’opinion publique occidentale de la cruauté du président démocratiquement élu, Viktor Ianoukovytch. Le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité nationale revendique ses relations avec Al-Qaïda.

 

Le coup d’État, organisé par la CIA, à Kiev a porté au pouvoir un gouvernement représentant des oligarques et de groupes extrémistes. Parmi ses membres, on relève la présence de plusieurs leaders nazis. C’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale que des politiciens se référant directement au IIIe Reich arrivent au pouvoir en Europe.

 

Deux de ses membres revendiquent des relations avec l’Émirat islamique du Caucase du Nord, une organisation liée à Al-Qaïda, selon les Nations Unies. Et l’un d’entre eux est parti combattre la Russie dans ce cadre.

Trois de ses membres ont participé à des opérations d’intoxication en jouant aux victimes du régime démocratique de Viktor Ianoukovytch.


JPEG - 11.2 ko
Andriy Parubiy (Андрій Парубій)

Andriy Parubiy (Андрій Парубій)
Secrétaire du Conseil national de Sécurité et de Défense (organe qui chapeaute le ministère de la Défense et les Forces armées).
Co-fondateur du Parti national-socialiste d’Ukraine (avec Oleh Tyahnybok).




JPEG - 12.4 ko
Dmytro Yarosh (Дмитро Ярош)
JPEG - 13.7 ko

Dmytro Yarosh (Дмитро Ярош)
Sécrétaire adjoint du Conseil national de Sécurité et de Défense (organe qui chapeaute le ministère de la Défense et les Forces armées).
Leader de Stepan Bandera Treezoob et du Secteur de Droite.
Yarosh s’est battu en Tchétchénie aux côtés des islamistes. Le 1er mars 2014, il a appelé à l’aide l’émir du Caucase du Nord, Dokka Umarov (Доку Умаров) considéré par les Nations Unies comme un membre d’Al-Qaïda.
Dans la fausse vidéo, réalisée par Andriy Kozhemyakin avec Andrei Dubovik jouant le rôle du méchant policier, il jouait le pauvre militant que l’on humilie dans la neige [1].

JPEG - 14.8 ko
Oleksandr Sych (Александр Сыч)

Oleksandr Sych (Александр Сыч)
Premier ministre adjoint.
Membre du Parti de la Liberté (Svoboda/Свобода).

Militant anti-avortement (même en cas de viol).








JPEG - 13.8 ko
Ihor Tenyukh (Игорь Тенюх)

Ihor Tenyukh (Игорь Тенюх)
Ministre de la Défense
Bien que son appartenance formelle au Parti de la Liberté (Svoboda/Свобода) ne soit pas certaine, il participe à leurs réunions. Formé aux États-Unis, il dirigea les manœuvres conjointes de l’Ukraine et de l’Otan. Durant la guerre de Géorgie (2008), il organisa le blocus de Sébastopol et fut nommé amiral en second de la flotte. Sa nomination comme ministre de la Défense a convaincu la Marine ukrainienne de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement et de hisser le pavillon russe.



JPEG - 17.3 ko
Serhiy Kvit (Сергей Квит)

Serhiy Kvit (Сергей Квит)
Ministre de l’Éducation
Membre du Parti de la Liberté (Svoboda/Свобода).









JPEG - 15.8 ko
Andriy Mokhnyk (Андрей Мохник)

 

Andriy Mokhnyk (Андрей Мохник)
Ministre de l’Écologie et des Ressources naturelles.
Membre du Parti de la Liberté (Svoboda/Свобода).










JPEG - 11.4 ko
Ihor Shvaika (Игорь Швайка)

Ihor Shvaika (Игорь Швайка)
Ministre de la Politique agricole et de l’Alimentation
Membre du Parti de la Liberté (Svoboda/Свобода).










JPEG - 14.5 ko
Dmytro Boulatov (Дмитрий Булатов)
JPEG - 16.4 ko

Dmytro Boulatov (Дмитрий Булатов)
Ministre de la Jeunesse et des Sports
Membre d’Autodéfense ukrainienne (UNA-UNSO).
Il a prétendu avoir été enlevé, avoir été séquestré et horriblement torturé du 22 au 31 janvier 2014. Il partit alors en Allemagne pour y être soigné, sans avoir rencontré de journalistes. Cependant, le ministre des Affaires étrangères Léonid Kojara déclara que l’homme se portait bien et qu’il s’agissait d’une mise en scène. En définitive, il revient un mois plus tard en excellente forme.


JPEG - 15.7 ko
Oleh Makhnitsky (Олег Махницкий)

Oleh Makhnitsky (Олег Махницкий)
Procureur général d’Ukraine
Membre du Parti de la Liberté (Svoboda/Свобода).










JPEG - 12.9 ko
Tetiana Tchornovol (Татьяна Черновол)

Tetiana Tchornovol (Татьяна Черновол)
Présidente de la Commission nationale anti-corruption
Membre d’Autodéfense ukrainienne (UNA-UNSO).

Page mise à jour le 5 mars 2014 à 09h00 Temps universel.

[1] « Fausses images en Ukraine », Réseau Voltaire, 6 février 2014.

 

Titre original: Qui sont les nazis au sein du gouvernement ukrainien ?

 

http://www.internationalnews.fr/article-qui-sont-les-nazis-au-sein-du-gouvernement-ukrainien-122994584.html

Partager cet article
Repost0
15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 13:55

Internationalnews

 

Voltaire 12 mars 2014

 

En 2005, l’ancien dissident soviétique Vladimir Boukovski publiait un pamphlet comparant l’Union européenne et l’Union soviétique. Il réalisait alors cette courte vidéo rassemblant son message principal : ces deux structures sont profondément anti-démocratiques et irréformables.

 

 

 

Il est étonnant qu’après avoir enterré un monstre, l’URSS, on en construise un tout autre semblable, l’Union Européenne.

Qu’est-ce, au juste, que l’Union Européenne ? Nous le saurons peut-être en examinant sa version soviétique.


L’URSS était gouvernée par quinze personnes non-élues qui se cooptaient mutuellement et n’avaient à répondre à personne. L’Union Européenne est gouvernée par deux douzaines de gens cooptés qui se réunissent à huis clos, ne répondent à personne et ne sont pas limogeables. On pourrait dire que l’UE a un parlement élu.


L’URSS aussi avait une espèce de parlement, le Soviet Suprême. Nous avalisions sans discussion les décisions du Politburo, tout comme le Parlement Européen, où le temps de parole de chaque groupe est rationné et souvent se limite à une minute par intervention. À l’UE, il y a des centaines de milliers d’eurocrates, avec leurs émoluments énormes, leur personnel, leurs larbins, leurs bonus, leurs privilèges, leur immunité judiciaire à vie, simplement transférés d’un poste à un autre, quoi qu’ils fassent, bien ou mal. N’est-ce pas l’URSS tout crachée ?


L’URSS fut créée par la contrainte, très souvent avec occupation armée. On est en train de créer l’UE, pas par la force armée, non, mais par la contrainte et la terreur économique. Pour continuer d’exister, l’URSS s’est étendue toujours plus loin. Dès qu’elle a cessé de s’étendre, elle a commencé à s’écrouler. Je soupçonne qu’il en sera de même pour l’UE.


On nous avait dit que le but de l’URSS était de créer une nouvelle entité historique, le Peuple Soviétique. Il fallait oublier nos nationalités, nos traditions et nos coutumes. Même chose avec l’UE, semble-t-il. Ils ne veulent pas que vous soyez anglais ou français, ils veulent faire de vous tous une nouvelle entité, des européens, réprimer vos sentiments nationaux, vous forcer à vivre en communauté multinationale. 73 ans de ce système en URSS se sont soldés par plus de conflits ethniques que nulle part ailleurs au monde.


Un des buts grandioses de l’URSS était de détruire les états-nations. C’est exactement ce que nous voyons en Europe aujourd’hui. Bruxelles a l’intention de phagocyter les états-nations pour qu’ils cessent d’exister.


Le système soviétique était corrompu du haut jusqu’en bas. C’est la même chose pour l’UE. Les activités antidémocratiques que nous voyions en URSS, fleurissent en Union Européenne. Ceux qui s’y opposent ou les dénoncent sont bâillonnés ou punis.


Rien n’a changé.


En URSS nous avions le goulag. Je crois qu’on l’a aussi dans l’UE. Un goulag intellectuel, nommé « politiquement correct ». Essayez de dire ce que vous pensez sur des questions de race ou de sexualité, et si vos opinions ne sont pas bonnes, vous serez ostracisés. C’est le commencement du goulag. C’est le commencement de la perte de votre liberté.


En URSS, on pensait que seul un état fédéral éviterait la guerre. On vous raconte exacement la même chose dans l’UE.


Bref, c’est la même idéologie dans les deux systèmes. L’UE est le vieux modèle soviétique habillé à l’occidentale. Mais, comme l’URSS, l’Union Européenne porte en elle les germes de sa propre perte. Hélas, quand elle s’écroulera, car elle s’écroulera, elle laissera derrière elle une immense destruction et de gigantesques problèmes économiques et ethniques. l’ancien système soviétique était irréformable. De même, l’Union Européenne.


Mais il y a une alternative à être gouvernés par deux douzaines de ronds-de-cuir à Bruxelles.

 

L’indépendance.


Vous n’êtes pas forcés d’accepter ce qu’ils vous réservent. On ne vous a jamais demandé si vous vouliez vous joindre à eux.


J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché.

Vladimir Boukovsky

Vladimir Boukovsky Vladimir Konstantinovitch Bukovski ou Bukovsky, né le 30 décembre 1942, est un ancien dissident soviétique, qui a passé 12 ans de sa vie emprisonné (camp Perm-36, prison, hôpital psychiatrique). Il est d’ailleurs le premier à dénoncer l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques en Union Soviétique. En 1976, il est échangé contre le dirigeant communiste chilien Luis Corvalán.

 

http://www.internationalnews.fr/article-l-union-europeenne-la-nouvelle-union-sovietique-par-vladimir-boukovsky-video-122960303.html

Partager cet article
Repost0
4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 10:34
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : internationalnews
  • : Un site d'information et de réflexion sur l'actualité internationale, le nouvel ordre mondial, la géostratégie, la propagande, l'impérialisme, le nucléaire, l'économie, l'environnement et la culture, illustré de documentaires. Site géré par des journalistes bénévoles, sans aucune obédience politique, religieuse ou autre.
  • Contact

STOP TAFTA !

Rechercher

Dossiers les plus consultés