14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 14:55

Internationalnews

défilé des hypocrites

 

L’hypocrisie politique dans toute sa splendeur ! Voyez le beau défilé : le général Hollande, conquérant du Mali ; David d’Arabie Cameron ; Angela laissons les Ukrainiens de l’Est mourir Merkel ; Ahmed Assad doit partir Davutoglu ; même le roi Sarko premier, libérateur de la Libye ; sans oublier Bibi solution finale Netanyahou – tous marchant à l’unisson pour défendre la liberté, la liberté d’expression et la civilisation contre la barbarie dans les rues de Paris.

 

C’est assez pour les défenseurs de la tradition intellectuelle occidentale, de Diogène à Voltaire, de Nietzsche à Karl Kraus, se retournent dans leur tombe avec dégoût.


Vu de l’Asie, ce détournement politique semble encore plus grotesque. Il ne faut donc pas s’étonner que la juxtaposition de l’image de la marche de l’unité avec celle d’Hitler et ses nazis se pavanant dans Paris avec la tour Eiffel en arrière-plan soit devenu rapidement virale dans toute l’Asie du Sud-Ouest, berceau des réseaux sociaux arabes [1]. C’est un beau résumé de tout le débat autour de la liberté d’expression. Cette juxtaposition serait-elle permise à la une des journaux occidentaux, satiriques ou autres ?


Dénigrer l’Islam et les 1,6 millions de musulmans dans leur ensemble est acceptable, ou du moins toléré. Mais dénoncer le sionisme est faire preuve d’antisémitisme. Liberté de la presse vous dites ? L’agence iranienne Press TV est interdite et bannie dans tous les milieux atlantistes. RT est constamment tourné en dérision comme le porte-parole d’une dictature malveillante. Ces chefs d’État vont-ils parader dans le Donbass ou à Damas pour défendre la liberté d’expression ? Oubliez cela.


« Nos » salauds alliés de l’Otan


On pourrait dire que la cerise sur le gâteau empoisonné a été le soutien offert à la France par la Maison des Saoud, tout juste après avoir asséné sa première volée de coups de fouet en public (50 sur un total de 1 000) au blogueur incarcéré Raif Badawi. Son crime : tenir un site Web libéral favorable à la Ô si précieuse liberté d’expression, mais en Arabie saoudite.


Oh ! se sont écriées les hordes éclairées à l’unisson. Mais il s’agit là d’un royaume conservateur ! Certainement l’un des principaux alliés stratégiques de l’Occident, d’autant plus que son pétrole nous offre d’excellents débouchés pour notre arsenal. Ce sont nos salauds. Alors ils peuvent faire ce qu’ils veulent sans avoir rien à craindre.


La racine du mal djihadiste, on la retrouve dans le wahhabisme médiéval, avec son interprétation primitive et intolérante de l’Islam. Pourtant, ce phénomène ne peut même pas être abordé dans les médias institutionnels occidentaux. Aucune liberté d’expression ici. La Maison des Saoud et les diverses ploutocraties du golfe Persique sont nos salauds. Ils font même partie de la coalition de l’Empire du Chaos dans sa lutte contre Daech.


Même les intellectuels français qui ont déjà essayé de donner un sens au djihadisme, comme Olivier Roy, s’interrogent à propos du « lien entre l’Islam et la violence ». Mais la question n’est pas là. Le problème, ce n’est pas l’Islam, mais l’idéologie et le prosélytisme religieux exporté par l’Arabie saoudite.


Sur le plan intérieur, la société française n’est pas menacée par la présence des musulmans, bien qu’elle soit menacée par l’islamophobie exacerbée. Le problème principal, c’est que la France ne sait pas comment intégrer sa population musulmane, entraînant ce que le sociologue Farhad Khosrokhavar qualifie de terroristes maison. Ces terroristes made in France sont d’abord des voleurs à la tire, déislamisés puis de nouveau islamisés par les imams du quartier et, surtout, par la dévastation commise par l’Empire du Chaos et l’Otan sur les terres de l’Islam.


L’Otan, dont fait partie la France, a tout fait pour envenimer les choses, notamment en bombardant des civils (Libye) et en finançant, en armant et en appuyant les soi-disant rebelles modérés en Syrie. Puis les choses ne s’améliorent pas sur le front de la liberté d’expression. D’après le tribunal BRussells au moins 404 journalistes ont été tués depuis l’invasion et l’occupation de l’Irak par les USA en 2003, dont 374 Irakiens.

 

On ne peut pas dire que le gang des atlantistes ne se soit pas particulièrement soucié de leur décès, ni de la mort de plus d’un million de civils irakiens décimés par l’Empire du Chaos en plus de trente années de rage impériale. Sans oublier les 200 000 Syriens victimes de la guerre « Assad doit partir ».


Patriot Act à la française ?


Sur le front du contre terrorisme, tout ce cirque à propos de Charlie est un cadeau qui, dorénavant, ne cessera de tomber du ciel, en pleine guerre contre le terrorisme. Tous les auteurs présumés sont comme par hasard morts, réduisant à néant toute chance de reconstituer ce qui s’est réellement passé.

 

Ce pourrait être Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) ; un partage du travail entre AQPA et l’EI/EIIL/Daech ; un commando de djihadistes qui ont agi comme des pros jusqu’à ce qu’ils commettent une erreur fatale, pour reprendre les propos du ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, en laissant une pièce d’identité dans leur Citroën abandonnée (belle délicatesse).


Le ministère de la Peur a publié une mise en garde mondiale à propos de la menace constante d’actions et de violence terroristes contre les citoyens et les intérêts des USA partout dans le monde. Il y aura un sommet sur la sécurité à la Maison-Blanche le 18 février. Pour sa part, le ministre de l’Intérieur de la France exhorte les pays de l’Europe à échanger de l’information à propos des gens qui reviennent de « Syrak ».


Le roi Sarko premier, c’était prévisible, est en effervescence. Son nouveau dada, c’est la « guerre des civilisations », qui est essentiellement une reprise made in France de la guerre contre le terrorisme de Debeliou Bush, et qui ouvre la voie à l’adoption d’un Patriot Act français. Le véritable enjeu, cependant, n’a rien à voir avec la démocratie ou la liberté d’expression, ni même de la guerre des civilisations. Sans surprise, l’Occident a réagi en multipliant les tentacules de l’hydre orwellien de la surveillance et de la sécurité, ce qui le mène à un cul de sac, parce qu’il refuse de s’attaquer aux causes réelles du djihadisme.


Prochainement sur votre écran : un Guantanamo made in France commandité par Dior. Merci mon Dieu de nous donner autant de politiciens brillants chargés de veiller à notre protection.

 

Titre original en français: Charlie Hebdo : Beau défilé d’hypocrites à Paris

Article original en anglais: Hypocrites Shine on Paris Catwalk, Sputnik International, 12-01-2015

Traduit par Daniel pour le Saker francophone

 

Notes

[1] This has gone viral all over the arab world, The Vineyard Saker in Oceania, 12-01-2015

 

Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009) et le petit dernier, Empire of Chaos (Nimble Books).


Des millions de personnes défilent après l'attentat contre Charlie Hebdo

Source: http://sans-langue-de-bois.eklablog.fr/

 

http://www.internationalnews.fr/article-charlie-hebdo-beau-defile-d-hypocrites-et-de-criminels-de-guerre-a-paris-par-pepe-escobar-125378410.html

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 14:58

Internationalnews

Mondialisation 17 décembre 2014

(1ère partie)

 

Nos équipes se sont rendues au cœur du conflit russo-ukrainien ces dernières semaines en allant au Donbass. Nous vous présentons aujourd’hui la première partie d’un long documentaire intitulé “La face cachée de la guerre d’Ukraine”. Cette première partie vise essentiellement à montrer la propagande des media occidentaux quant à cette crise et espère apporter des clés de compréhension nouvelles.

 

 

http://www.tvlibertes.com/

https://www.facebook.com/tvlibertes

https://twitter.com/tvlofficiel

 

http://www.internationalnews.fr/article-la-face-cachee-de-la-guerre-en-ukraine-documentaire-125237382.html

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 16:43

Internationalnews

Michel Collon Info 9 décembre 2014

Par Grégoire Lalieu et Michel Collon


Que se passe-t-il vraiment en Syrie et en Egypte ? Quel rôle jouent Arabie Saoudite, Qatar, Turquie, Israël sur l’échiquier du Moyen-Orient ? Pourquoi Obama attaque-t-il des islamistes qu’il a armés et financés ? Pourquoi les eurodjihadistes sont-ils félicités quand ils partent et dénoncés quand ils rentrent ? Mais au fond qu’est-ce que l’islamisme ? Le jeune Grégoire Lalieu signe le nouveau livre d’Investig’Action. Préface de Michel Collon. Indispensable pour comprendre et agir.

 

 

254 p, 15 €. En commandant sur notre site avant le 13 décembre, vous bénéficierez des frais de port gratuits. Pour ce livre et tous nos autres livres : c’est le moment de préparer vos cadeaux de Noël ! Vous pouvez aussi commander via commandes@investigaction.org

Article en PDF : Enregistrer au format PDF

 

http://www.internationalnews.fr/article-michel-collon-presente-jihad-made-in-usa-le-nouveau-livre-d-investig-action-video-125224450.html

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 14:46

Internationalnews

Les Crises


Par Olivier Berruyer

 

 

Udo Ulfkotte, un ancien rédacteur en chef du Frankfurter Allgemeine Zeitung (qui est l’un des plus grands journaux Allemand), a décidé de rendre publique sa participation dans la corruption des «nouvelles» des médias occidentaux, estimant que celles-ci entraînent l’Europe vers une guerre nucléaire contre la Russie, provoquée par l’aristocratie américaine via la CIA.


Il a été un des conseillers du gouvernement Helmut Kohl. Entre 1986 et 1998, Ulfkotte a vécu en : Iraq, Iran,  Afghanistan, Arabie saoudite, Oman, Émirats arabes unis, Égypte et en Jordanie. Il  est membre du German Marshall Fund et a fait partie de la Fondation Konrad Adenauer de 1999 to 2003. Il a gagné le prix civique de la Fondation Annette Barthelt en 2003.


Il a été cofondateur d’un mouvement de paix contre l’extrémisme islamique naissant en Allemagne.


Et maintenant, il sort un livre qui prétend que les États-Unis sont en réalité la plus grande de toutes les menaces à la paix. Le livre est disponible uniquement en allemand, Gekaufte Journalisten, qui signifie «journalistes achetés.” (en tête des ventes dans sa catégorie sur Amazon.de – si un germanophone se sent de faire une fiche de lecture ce serait génial, contactez moi)

 

L'article continue après la vidéo

Voici des extraits de son témoignage à la télévision Russe :

 

Je suis journaliste depuis 25 ans, et j’ai été éduqué à mentir, à trahir, et à ne pas dire la vérité au public. Mais voyant actuellement et durant ces derniers mois, jusqu’à quel point… comment les médias allemands et américains essaient d’apporter la guerre aux Européens, d’apporter la guerre à la Russie. C’est un point de non-retour, et je vais me lever et dire… que ce que j’ai fait dans le passé n’est pas correct, de manipuler les gens, de faire de la propagande contre la Russie et ce que font mes collègues et ont fait dans le passé, parce qu’ils sont soudoyés pour trahir le peuple pas seulement en Allemagne, mais dans toute l’Europe.


La raison de ce livre est que je suis très inquiet d’une nouvelle guerre en Europe, et je ne souhaite pas que la  situation se reproduise, parce que la guerre ne vient jamais d’elle-même, il y a toujours des gens derrière qui poussent à la guerre, et ce ne sont pas seulement les politiciens, ce sont les journalistes aussi.


J’ai juste écrit dans le livre comment nous avons trahi dans le passé nos lecteurs juste pour pousser à la guerre, et parce que je ne veux plus de cela, j’en ai marre de cette propagande. Nous vivons dans une république bananière, et pas dans un pays démocratique où nous aurions la liberté de la presse, les droits de l’Homme. [...]


Si vous regardez les médias allemands, et plus spécialement mes collègues qui, jour après jour, écrivent contre les Russes, qui sont dans des organisations transatlantiques, et qui sont soutenus par les États-Unis pour faire cela, des gens comme moi. Je suis devenu citoyen d’honneur de l’État de l’Oklahoma. Pourquoi au juste ? Juste parce que j’écris pro-américain. J’ai écrit pro-américain. J’étais soutenu par la Central Intelligence Agency, la CIA. Pourquoi? Parce que je devais être pro-américain.


J’en ai marre de ça. Je ne veux plus le faire ! Et alors j’ai juste écrit le livre non pour gagner de l’argent, non, ça va me coûter de nombreux problèmes, juste pour donner aux gens dans ce pays, l’Allemagne, en Europe et partout dans le monde, juste pour leur donner un aperçu de ce qui se passe derrière les portes closes.

[…]

Oui il y a de nombreux exemples de cela : si vous revenez sur l’histoire, dans l’année 1988, si vous allez dans vos archives, vous trouverez en mars 1988 qu’il y a eu en Irak des Kurdes qui ont été gazés avec des gaz toxiques, ce qui est connu du monde entier. Mais en juillet 1988, ils m’ont envoyé dans une ville appelée Zubadat qui est à la frontière de l’Irak avec l’Iran.

 

C’était la guerre entre les Iraniens et les Irakiens, et j’ai été envoyé là-bas pour photographier comment les Iraniens ont été gazés par du gaz toxique, par du gaz toxique allemand. Vous l’appelez LOST, sarin, gaz moutarde, fabriqué par l’Allemagne. Ils ont été gazés et j’étais là pour prendre des photographies de comment ces gens ont été gazés par du gaz toxique venant d’Allemagne. Lorsque je suis revenu en Allemagne, il n’y avait qu’une seule petite photo dans le journal, le Frankfurter Allgemeine [Zeitung], et il y avait un seul petit article, ne décrivant pas comment c’était impressionnant, brutal, inhumain et terrible, de tuer la moitié… de tuer, des décennies après la seconde guerre mondiale, des gens avec du gaz toxique allemand.

 

Ainsi, ce fut une situation où je me suis senti abusé d’avoir été là-bas et juste pour donner un documentaire sur ce qui s’était passé, mais ne pas avoir été autorisé à dévoiler au monde ce que nous avions fait derrière les portes fermées. Jusqu’à aujourd’hui, ce n’est pas bien connu du public allemand qu’il y a eu des gaz allemands, qu’il y a eu des centaines de milliers de gens gazés dans cette ville de Zubadat.


Maintenant vous m’avez demandé ce que j’ai fait pour les agences de renseignement, alors s’il vous plaît, comprenez que la plupart des journalistes que vous voyez dans les pays étrangers prétendent être journalistes, et ils pourraient être journalistes, des journalistes européens ou américains… Mais nombre d’entre eux, comme moi dans le passé, sont soi-disant appelés : « couverture non officielle ». C’est comme ça que les Américains les appellent.

 

J’ai été une  « couverture non officielle ». La couverture non officielle, ça signifie quoi ? Cela signifie que vous travaillez pour une agence de renseignement, vous les aidez s’ils veulent que vous les aidiez, mais jamais, au grand jamais, [...] lorsque vous êtes attrapés, lorsqu’ils découvriront que vous n’êtes pas seulement un journaliste mais également un espion, ils ne diront jamais : « celui-ci était l’un des nôtres ». ils ne vous connaîtront pas. Voilà ce que veut dire une couverture non officielle.

 

Ainsi, je les ai aidés à plusieurs reprises, et je me sens honteux pour cela aussi désormais. De la même manière que je me sens honteux d’avoir travaillé pour des journaux très recommandés comme le Frankfurter Allgemeine, parce que j’ai été soudoyés par des milliardaires, j’ai été soudoyé par les Américains pour ne pas rendre compte exactement la vérité. […] J’imaginais juste lorsque j’étais dans ma voiture pour venir à cet entretien, j’essayais de me demander ce qu’il se serait passé si j’avais écrit un article pro-russe, dans le Frankfurter Algemeine.

 

Et bien je ne sais pas ce qui se serait passé. Mais nous avons tous été éduqués à écrire pro-européen, pro-américain, mais de grâce pas pro-russe. Alors je suis très désolé pour cela…. Mais ce n’est pas la façon dont je comprends la démocratie, la liberté de la presse, et je suis vraiment désolé pour cela.

[…]

Et bien oui je comprends très bien la question. L’Allemagne est toujours une sorte de colonie des États-Unis, vous le verrez dans de nombreux points; comme [le fait que] la majorité des Allemands ne veut pas avoir des armes nucléaires dans notre pays, mais nous avons toujours des armes nucléaires américaines. Donc, oui, nous sommes encore une sorte de colonie américaine, et, étant une colonie, il est très facile d’approcher les jeunes journalistes au travers (et ce qui est très important ici est) des organisations transatlantiques.

 

Tous les journalistes appartenant à des journaux allemands très respectés et recommandés, des magazines, des stations de radio, des chaînes de télévision, sont tous membres ou invités de ces grandes organisations transatlantiques. Et dans ces organisations transatlantiques, vous êtes approchés pour être pro-américain. Et il n’y a personne venant à vous et disant : « nous sommes la CIA. Voudriez-vous travailler pour nous ? ». Non ! Ce n’est pas la façon dont ça se passe.Ce que font ces organisations transatlantiques, c’est de vous inviter pour voir les États-Unis, ils paient pour cela, ils paient toutes vos dépenses, tout.

 

Ainsi, vous êtes soudoyés, vous devenez de plus en plus corrompus, parce qu’ils font de vous de bons contacts. Alors, vous ne saurez pas que ces bons contacts sont, disons, non officiels. Des couvertures non officielles ou des personnes officielles travaillant pour la CIA ou pour d’autres agences américaines. Alors vous vous faites des amis, vous pensez que vous êtes ami et vous coopérez avec eux.

 

Et ils vous demandent : « pourriez-vous me faire cette faveur- ci ? Pourriez-vous me faire cette faveur-là ? ». Alors votre cerveau subit de plus en plus un lavage de cerveau par ces types. Et votre question était : est-ce seulement le cas avec les journalistes allemands? Non ! Je pense que c’est plus particulièrement le cas avec les journalistes britanniques, parce qu’ils ont une relation beaucoup plus étroite. C’est aussi particulièrement le cas avec les journalistes israéliens. Bien sûr avec les journalistes français, mais pas autant que pour les journalistes allemands ou britanniques.

 

C’est le cas pour les Australiens,les journalistes de Nouvelle-Zélande, de Taïwan, et de nombreux pays. Des pays du monde arabe, comme la Jordanie, par exemple, comme Oman, le sultanat d’Oman. Il y a de nombreux pays où ça se passe, où vous trouvez des gens qui déclarent être des journalistes respectables, mais si vous regardez plus derrière eux, vous découvrirez que ce sont des marionnettes  manipulées par la CIA.


[...]

Excusez-moi de vous interrompre, je vous donne un exemple.


Parfois, les agences de renseignement viennent à votre bureau, et veulent que vous écriviez un article. Je vous donne un exemple [ne venant] pas d’un journaliste bizarre, mais de moi même. J’ai juste oublié l’année.


Je me rappelle seulement que le service de renseignement allemande pour l’étranger, le Bundesnachrichtendienst (c’est juste une organisation sœur de la Central Intelligence Agency, elle fut fondée par cette agence de renseignement) [...] est venu à mon bureau au Frankfurter Algemeine, à Francfort. Et ils voulaient que j’écrive un article sur la Libye et le colonel Mouammar Kadhafi. Je n’avais absolument aucune information secrète concernant le colonel Kadhafi et la Libye. Mais ils m’ont donné toutes ces informations secrètes, et ils voulaient juste que je signe l’article de mon nom.


Je l’ai fait. Mais c’était un article qui fut publié dans le Frankfurter Algemeine, qui originellement venait du Bundesnachrichtendienst, de l’agence de renseignement pour l’étranger. Donc pensez-vous réellement que ceci est du journalisme ? Des agences de renseignement écrivant des articles ?

[...]

Oh oui. Cet article que j’ai reproduit partiellement dans mon livre, cet article était : « Comment la Libye et le colonel Mouhamar Kadhafi a secrètement essayé de construire une usine de gaz toxiques  à Rabta ». Je crois que c’était Rabta, oui. Et j’ai obtenu toutes ces informations…

 

C’était une histoire qui fut imprimée à travers le monde entier quelques jours plus tard. Mais je n’avais aucune information à ce sujet, c’était l’agence de renseignement qui voulait que j’écrive un article. Donc ce n’est pas la manière dont le journalisme devrait fonctionner, que les agences de renseignement décident de ce qui est imprimé ou pas.

[…]

Si je dis non, je vous donne un exemple, un très bon exemple de ce qui se passe si vous dites non. Nous avons secouru des unités en Allemagne avec des hélicoptères dévolus aux accidents de la route. Ils se nomment eux-mêmes les « anges jaunes ». Il y avait un type qui ne voulait pas coopérer, c’était un pilote du service d’hélicoptères des anges jaunes en Allemagne.

 

Ce type a dit non au service de renseignement pour l’étranger, le Bundesnachrichtendienst, lorsqu’ils l’approchèrent et voulurent qu’ils travaillent en tant que couverture non officielle pour l’agence allemande de renseignement pour l’étranger, tout en prétendant être un membre des anges jaunes. Alors ce qui arriva, c’est que cet homme perdit son travail. Et [au] tribunal en Allemagne, le juge décida qu’ils avaient raison parce qu’on ne peut pas faire confiance à un tel type. Il a été viré de son travail parce qu’il n’a pas coopéré avec le service de renseignement pour l’étranger. Ainsi, je savais ce qui arriverait si je ne coopérais pas avec les services de renseignement .

[...]

J’ai dû avoir une, deux, trois… six fois ma maison a été perquisitionnée, parce que j’ai été accusé par le procureur général allemand de divulgation de secrets d’État. Six fois ma maison perquisitionnée ! Et bien, ils espéraient que je ne refasse jamais encore cela. Mais je pense que c’est pire, car la vérité sortira un jour. La vérité ne mourra pas. Et je me fiche de ce qui va arriver. J’ai eu trois crises cardiaques, je n’ai pas d’enfants. Donc s’ils veulent me poursuivre ou me jeter en prison… La vérité en vaut la peine…

 

Tous nos articles et documentaires sur la propagande:


Medias/Propaganda

 

 

Photo: echelledejacob.blogspot.fr

Les emphases sont d'IN

 

http://www.internationalnews.fr/article-un-journaliste-allemand-devoile-le-controle-de-la-presse-par-la-cia-video-125085926.html
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22 novembre 2014 6 22 /11 /novembre /2014 05:36

Internationalnews


La Voix de la Russie 19 novembre
Par  Ivan Blot 

 

La Poutinophobie

Le sommet à Brisbane en Australie nous a fait assister à des manifestations graves de Poutinophobie, maladie de type névrotique qui semble frapper en priorité les pays anglo-saxons : Etats-Unis, Canada, Australie ou Royaume Uni. (Et la France!!!- IN)

 

Quelles sont les causes de cette haine du président russe qui fait oublier le règles de la plus élémentaire courtoisie et qui conduit à un désordre international croissant ?

 

La cause immédiate est que l’oligarchie américaine, intoxiquée par les idées du géopolitologue impérialiste Zbigniew Brzesinski, n’admet pas que la Russie s’oppose aux Etats-Unis et puisse être d’un avis différent : on ne pardonne pas à Washington l’opposition de Vladimir Poutine à une guerre contre le président syrien, qui serait aussi dévastatrice que celle menée en Irak.

 

Brzezinski qui semble inspirer la politique étrangère américaine affirme que l’Amérique est la nouvelle Rome qui doit dominer l’univers pour le civiliser. S’il s’agit de civiliser les autres peuples comme les USA le firent dans le passé avec les Amérindiens et les esclaves noirs, c’est vrai que cela parait inquiétant.

 

Source de la photo: Collectif France-Russie

 

Pour dominer le monde, les Etats-Unis doivent dominer l’Eurasie, écrit cet idéologue car l’Eurasie dans son entier, avec l’Europe, la Russie, l’Inde, la Chine et le Japon est une puissance virtuelle formidable. Il faut donc faire de l’Europe occidentale des Etats satellites, isoler la Russie et si possible la démembrer, créer un conflit entre la Russie et l’Ukraine, maintenir la tutelle sur le Japon, et surveiller l’Inde et la Chine.

 

Mais il faut des priorités dans un tel programme si vaste : la priorité est de désigner la Russie comme un ennemi. Au contraire, le président russe n’a jamais désigné les USA comme ennemi mais l’islamisme radical. Or à Washington, on est toujours ambigu sur ce sujet : certes, on veut combattre le terrorisme mais on pense que l’islamisme peut être un allié à l’occasion.

 

La deuxième cause d’hostilité à l’égard du président Poutine est qu’il a restauré la puissance de la Russie, qui risque de concurrencer l’Amérique. Pire, il donne le mauvais exemple à d’autres puissances comme la Chine, l’Inde ou le Brésil.

 

La Russie est la seule puissance nucléaire susceptible de concurrencer l’Amérique. Il faut donc faire croire à l’agressivité russe alors que des sondages montrent au niveau international que ce sont les Etats Unis qui sont ressentis comme la première menace contre la paix. (Source : sondage Gallup international dans 65 pays du monde.)

 

Les gouvernements qui cèdent à la rhétorique anti-Poutine pour plaire à Washington enragent de voir le calme du président russe qui ne cesse de proposer des solutions pour réduire les tensions dans le monde. Ils espèrent qu’en agressant le président russe, celui-ci tombera dans le piège de devenir agressif et on pourra l’accuser selon l’adage bien connu : « cet animal est très méchant ! Quand on l’attaque, il se défend ! »

 

La troisième cause d’hostilité est l’inquiétude de certains politiciens motivés par une idéologie anti-chrétienne mortifère de voir la Russie défendre les traditions de la vieille civilisation occidentale qui a fait ses preuves depuis la Grèce classique et l’apparition du christianisme.

 

On a peur là aussi de la contagion de l’exemple lorsque la Russie réhabilite le patriotisme, les valeurs des religions traditionnelles, les racines familiales, et un idéalisme humaniste.

 

Toute une idéologie dite moderne, surtout depuis les années soixante-huit, a remplacé Dieu par l’égo, le sens de l’honneur par la vénalité, le vieil humanisme culturel classique par le culte égalitaire des masses et les racines par une idolâtrie sans mesure de la technique et du calcul économique le plus froid.

 

La Russie nouvelle, après l’expérience du totalitarisme, s’est engagée sur la voie du respect des traditions comme socle des progrès futurs.

 

La libération des instincts justifiés par la raison (de bonnes raisons pour défendre de mauvais instincts) qui sert d’idéologie à des personnalités comme Hillary Clinton (source : son livre Le temps des décisions) est un dogme qui doit s’imposer par la force au niveau international.

 

Au contraire, la civilisation a toujours recherché à associer l’intelligence au cœur pour discipliner le dragon des instincts brutaux : c’est le sens de l’icône qui représente saint Georges terrassant le dragon. Les partisans du dragon libre sont aveugles à la montée du crime en Occident (le nombre des crimes a quadruplé en France depuis 1970.

 

Le nombre de personnes en prison aux USA est passé de 500 000 en 1980 à 2,4 millions en 2010). C’est l’effet d’un effondrement de la morale qui menace l’avenir des pays occidentaux. Le président Poutine incarne pour ces idéologues le danger suprême car il défend les valeurs traditionnelles qui sont celles de toutes les civilisations.

 

D’où la haine « reptilienne » à l’égard d’un homme qui cultive la sagesse et associe le cœur et la raison pour fonder une politique humaniste à une époque menacée par de nouvelles barbaries, terroristes ou matérialistes.

 

Mais toute médaille à un revers. De plus en plus de personnes comprennent que cette Poutinophobie est irrationnelle et dangereuse, notamment en Europe, mais aussi en Asie ou en Amérique latine par exemple. La Poutinophobie qui semble animer certains dirigeants notamment anglo-saxons n’a sans doute guère d’avenir. L’histoire montre que les politiques fondées sur la haine de l‘autre et de ses différences ne sont pas durables.

 

Ainsi, la Poutinophobie et la Russophobie qui l’accompagnent montrent au monde entier leur caractère irrationnel et brutal à une époque où le monde a besoin plus que jamais de sagesse et de maitrise de soi.

 

La Poutinophobie, la Russophobie qui l’accompagne, ne peuvent être un projet politique. C’est une éruption provisoire qui ne peut qu’être rejetée par les peuples et doit tomber un jour dans la poubelle de l’histoire. Espérons qu’entre-temps, cette maladie ne causera pas de désordres trop graves à l’ordre mondial et aux valeurs de justice, de paix et de liberté !

 

Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_11_19/La-Poutinophobie-8888/

La Voix de la Russie

Photo : RIA Novosti

 


http://www.internationalnews.fr/article-la-poutinophobie-nouvelle-maladie-mentale-125057641.html

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 14:07

Internationalnews

tunisienumerique

      "L'autoproclamé calife de « l’Etat Islamique », Abou Bakr Al-Baghdadi, a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, sans compter des cours en théologie et pour maîtriser l’art du discours ».

Edward Snowden, l’ancien consultant et informaticien de l’Agence américaine de sécurité (NSA), a révélé que les services de renseignement britannique et américain, ainsi que le Mossad, ont collaboré ensemble pour la création du groupe djihadiste Daech ou l’État islamique en Irak et au Levant.


Snowden a indiqué que les services de renseignement des États-Unis de la Grande-Bretagne et de l’entité sioniste ont collaboré ensemble afin de créer une organisation terroriste qui soit capable d’attirer tous les extrémistes du monde vers un seul endroit, selon une stratégie baptisée « le nid de frelons ».

 

Les documents de la NSA évoquent « la mise en place récente d’un vieux plan britannique connu sous le nom de « nid de frelons » pour protéger l’entité sioniste, et ce en créant une religion comprenant des slogans islamiques qui rejettent toute autre religion ou confession ».

 

Selon les documents de Snowden, « la seule solution pour la protection de l’État hébreu  est de créer un ennemi près de ses frontières, mais de le dresser contre les États islamiques qui s’opposent à sa présence ».

 

Les fuites ont révélé également que l’autoproclamé calife de « l’Etat Islamique », Abou Bakr Al-Baghdadi, a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, sans compter des cours en théologie et pour maîtriser l’art du discours ».

11 juillet 2014

McCain et son agent Al Baghdadi

Source des photos: http://julius-hensel.com/2014/08/isis-wird-von-simon-elliot-geleitet-einem-mossad-agenten

http://madworldnews.com/video-john-mccains-whoops-moment-photographed-chilling-isis/

http://www.internationalnews.fr/article-snowden-al-baghdadi-est-un-pur-produit-des-la-cia-et-du-mossad-124813567.html

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 13:01

Internationalnews


 

Voltaire 9 OCTOBRE 2014

Il n’y a de pire aveugle que celui qui ne sauraitvoir. France24 tente d’éteindre l’incendie et de convaincre ses téléspectateurs que nos informations sur le soutien apporté par Washington à l’Émirat islamique sont fausses. Non seulement, sa démonstration n’est pas convaincante, mais elle révèle sa mauvaise foi.

Photo

Sur cette photographie, diffusée en mai 2013 pour attester de sa rencontre avec l’état-major de l’Armée syrienne libre, on voit le sénateur McCain discuter avec un individu aux multiples identités : il est recherché par le département d’État des États-Unis sous le nom d’Abu Du’a, par les Nations unies sous le nom d’Ibrahim el-Baghdadi, et appartient à l’état-major de l’ASL sous le nom d’Abou Youssef.

 

Dans sa chronique « Les Observateurs », France24dément le soutien apporté par le sénateur John McCain au futur calife Ibrahim [1]. Cependant, son raisonnement se limite à dire que ce scandale est impossible car il est scandaleux.

 

Selon la chaîne de télévision publique française, le sénateur McCain avait, en mai 2013 « rencontré à Azaz, en Syrie, des combattants de la faction de l’Armée syrienne libre (ASL) "Tempête du nord", présentée par les spécialistes comme une brigade laïque pro-occidentale. Difficile donc d’imaginer Baghdadi dans les rangs de cette brigade sachant que les principaux ennemis de ces combattants syriens étaient à l’époque les jihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant, devenue l’organisation de l’État islamique. »


Problème : contrairement aux allégations de la chaîne, en mai 2013, l’ASL entretenait d’excellentes relations avec l’État islamique en Irak et au Levant. Les deux groupes ne sont entrés en conflit armé qu’en janvier 2014.


De manière à présenter sa vision des choses comme une évidence partagée par presque tous, la chaîne traite notre travail comme une simple affirmation « sur Internet ». Peu importe donc le nombre de sites qui l’ont reprise au cours des trois derniers mois, peu importe le nombre de journaux papiers qui l’ont reprise, peu importe le nombre de chaînes de télévision qui l’ont reprise. La plupart de ces médias sont édités dans des pays qui ne méritent pas notre attention, du Venezuela à la Russie.

 

Au passage Thierry Meyssan est faussement décrit comme ayant affirmé que « le 11 septembre a été orchestré par les États-Unis » (sic), alors que, précisément, il s’agit pour lui d’un coup d’État orchestré par une faction du complexe militaro-industriel et non pas d’une décision de l’administration Bush et encore moins d’un attentat islamiste [2].


Pour endormir l’esprit critique de ses téléspectateurs, la chaîne encadre son traitement de cette information par d’autres sujets qui relèvent, eux, de la propagande, en les attribuant tous à des « théoriciens du complot ».


La chaîne conclut son reportage en attribuant toute forme de désinformation à l’Iran. Là encore, mauvaise pioche : l’affirmation selon laquelle Edward Snowden aurait diffusé des révélations compromettante sur le calife Ibrahim ne vient pas d’Iran, mais au contraire d’un quotidien du Bahreïn [3]. Nous avions été les premiers à dénoncer cette supercherie, précisément à la fin de l’article consacré à la photographie de John McCain.

Nous écrivions :

« De nombreuses intox circulent à propos de l’Émirat islamique et de son calife. Le quotidien Gulf Daily News a prétendu qu’Edward Snowden avait fait des révélations à son sujet. Or, vérification faite, l’ancien espion états-unien n’a rien publié à ce sujet. Gulf Daily News est édité au Bahrein, un État occupé par les troupes saoudiennes. L’article vise uniquement à dédouaner l’Arabie saoudite et le prince Abdul Rahman al-Faiçal de leurs responsabilités. » [4].

Depuis le début de la crise syrienne, France24 a choisi de fabriquer de fausses informations pour induire ses téléspectateurs en erreur et participer à l’effort de guerre. Ainsi, le 7 juin 2011, la chaîne diffusait la voix d’une personne prétendant être l’ambassadrice de Syrie à Paris, Lamia Chakkour, annonçant sa démission et accusant la République arabe syrienne de crimes contre l’humanité [5].


Il s’agissait en réalité de la voix d’une journaliste de la chaîne, parlant depuis un autre studio. Lorsque la véritable ambassadrice demanda une rectification, elle se vit répondre qu’on venait de lui donner la parole.

 

Pendant toute la journée, les chaînes alliées (BBC, Sky, CNN, Al-Jazeera et Al-Arabiya) diffusaient la nouvelle de la « démission ».

 

Le Quai d’Orsay téléphonait aux ambassadeurs de Syrie dans le monde pour les pousser « également » à la démission, en vain. En définitive, Madame Chakkour parvenait à prendre la parole sur des chaînes francophones non-françaises, puis sur BFM TVFrance24 diffusait alors seulement un démenti de son canular.


Dans l’affaire Chakkour, il ne s’agissait pas d’une erreur d’interprétation, comme toute le monde peut en commettre, mais d’une fausse information fabriquée par des journalistes deFrance24 en lien avec le Quai d’Orsay et des chaînes alliées dans le cadre de la guerre de 4ème génération.

 

Le copain de MacCain


On notera que la chaîne ne traite pas des autres informations que nous avons publiées sur l’Émirat islamique : 

 
- dont la livraison par la France et la Turquie d’armes au Front Al-Nosra (Al-Qaïda) en janvier 2014 [6] ; 

 
- la tenue d’une séance secrète du Congrès des États-Unis pour financer et armer l’Émirat islamique [7] ; 

 
- la revendication par la chaîne publique saoudienne al-Akbhariya du commandement de l’Émirat islamique par le prince Abdul Rahman al-Faiçal [8] ; 

 
- les révélations par le chef du renseignement militaire israélien, le général Aviv Kochavi, de la présence de trois bases de formation d’Al-Qaïda en Turquie [9] ; 

 
- les révélations par le PKK de deux réunions préparatoires de l’invasion de l’Irak auxquelles participaient l’Émirat islamique et le Gouvernement régional du Kurdistan irakien à l’invitation de Washington [10]. 

 
Et encore, ne s’agit-il là que des informations récentes cachées aux téléspectateurs de France24. Celles-ci ne pouvant être comprise que mises en perspective avec les écrits des stratèges états-uniens depuis 2001 et avec une compréhension du fonctionnement des services secrets états-uniens (y compris la NED dont John McCain dirige la branche « républicaine ») qui semblent faire défaut aux journalistes de la chaîne.


Ce débat n’est pas oiseux : l’Émirat islamique poursuit le plan états-unien de nettoyage ethnique prévu depuis 2001 dans le cadre du « remodelage du Moyen-Orient élargi » [11]. Quelle que soient les conclusions des uns et des autres, il reste à répondre aux questions de base : 

 
- Pourquoi, en violation d’une résolution des Nations unies, l’Union européenne achète-t-elle encore le pétrole volé par l’Émirat islamique et le Gouvernement régional du Kurdistan irakien (finançant ainsi l’Émirat islamique qu’elle est censée combattre) ? 

 
- Pourquoi la Turquie (membre de la Coalition) a-t-elle fermé sa frontière avec la Syrie, aidant ainsi l’Émirat islamique (qu’elle est censée combattre) à massacrer les Kurdes syriens du PYG ? 

 
- Pourquoi la Coalition formée par les États-Unis contre l’Émirat islamique n’a jusqu’à présent eu AUCUN des résultats annoncés ?

A suivre:

Photo

[1] « تتوی ارتش ایالات متحده امریکا روی دست یک جهادگرای داعش؟ », Ségolène Malterre, Les Observateurs, France24, 8 octobre 2014. Archive de l’article de France24 sur le site du Réseau Voltaire

[2] « Treize ans après le 11-Septembre, l’aveuglement persiste », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 septembre 2014.

[3] « Baghdadi ’Mossad trained’ », Gulf Daily News, 15 juillet 2014.

[4] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.

[5] « Le mystère de la « démission » d’une diplomate syrienne », par Tristan Vey, Le Figaro, 8 juin 2011.

[6] Voir le document remis au Conseil de sécurité par l’ambassadeur syrien lors de la réunion du 14 juillet 2014.

[7] Voir la dépêche de l’agence britannique Reuters, “Congress secretly approves U.S. weapons flow to ’moderate’ Syrian rebels”, par Mark Hosenball, 27 janvier 2014.

[8] Voir l’extrait vidéo d’Al-Akhbariya.

[9] Lire cette autre dépêche de Reuters : “Israeli general says al Qaeda’s Syria fighters set up in Turkey”, par Dan Williams, 29 janvier 2014.

[10] « Yer : Amman, Tarih : 1, Konu : Musul », Akif Serhat, Özgür Gündem, 6 juillet 2014.

[11] “Stability, America’s Ennemy”, Colonel Ralph Peters, Parameters, Winter 2001-02, pp. 5-20., Strategic Studies Institute, US Army

Source des photos

http://www.internationalnews.fr/article-france24-tente-de-dementir-la-photo-de-john-mccain-al-baghdadi-124813255.html

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 07:12

Internationalnews

 

Nouvelle vidéo du 14 septembre 2014:

 

 


A l'heure où ( 20 janvier 2011), une nouvelle fois, ressurgissait le spectre du grand méchant loup ("Ben Laden menace la France pour sa politique afghane", "Ben Laden menace la France"), nous avions déjà republié un article du 27 octobre 2010, enrichi de plusieurs vidéos:

- L'une de Benazir Bhutto annonçant, un mois avant son propre assassinat, que Ben Laden avait été assassiné en 2001 par les services pakistanais

- L'autre, extraite d'un débat avec le géopolitologue Gérard Challiand qui affirme la même chose.


Gordon Duff: les États-Unis reconnaissent ouvertement que Ben Laden est mort depuis longtemps.


 Gordon Duff, un ancien Marine US parle de sa honte et du déshonneur qu’ont représenté pour lui, et représentent encore aujourd’hui, les continuelles évocations par Bush et maintenant par Obama, de l’ennemi public numéro un, Oussama Ben Laden. Il revient sur le gâchis innommable de cette guerre faite au nom d’un simulacre de chasse à l’homme, puisque les administrations américaines successives, les Services Secrets et tant d’autres personnes même bien moins informées savent depuis longtemps que ben Laden est mort en décembre 2001 après avoir toujours nié être l’organisateur des attentats du 11-Septembre.

 


Gordon Duff

Des années de mensonge : les États-Unis reconnaissent ouvertement que Ben Laden est mort depuis longtemps.


par Gordon Duff, Veterans Today, le 5 décembre 2009

 
Ben Laden absent du rapport de McChrystal et du discours d’Obama: "La traque de ben Laden", une honte nationale.


Il y a des années que le commentateur conservateur, l’ancien Colonel de Marine Bob Pappas, explique que Ben Laden est mort à Tora Bora et que l’affirmation du Sénateur Kerry selon laquelle Ben Laden a pu fuir avec l’aide de Bush est un mensonge. Nous savons maintenant que Pappas voyait juste. Entendre la Secrétaire d’État Clinton lors de son passage au Pakistan parler de Ben Laden était terriblement embarrassant. Ben Laden est mort le 13 décembre 2001 et maintenant enfin, Obama, McChrystal, Cheney, et tous ceux qui ne sont pas complètement stupides finissent par avouer ce qu’ils savaient depuis des années.

 

Cependant, puisque nous avons perdu entre 200 et 300 hommes au sein de nos meilleures troupes d’opérations spéciales alors que nous savions Ben Laden mort, quelqu’un va-t-il pour autant passer derrière les barreaux ? Et vu que nous avons dépensé 200 millions de dollars pour ces "Special Ops" à la recherche d’un homme dont on savait qu’il était mort, qui donc ira en prison pour cela ? Bush, Rumsfeld et Cheney, pour des raisons que l’on sait maintenant d’ordre POLITIQUE, parlaient continuellement d’un homme qu’ils savaient décédé, mais qui ira en prison pour cela ? Pourquoi en 2004, des vidéos qui s’avérèrent contrefaites ont-elles été brandies comme des preuves issues du Renseignement pour faire basculer des élections [américaines] à l’issue incertaine ?  C’est un acte criminel, s’il en fut.

 

En 66 pages, le Général Stanley McChrystal ne mentionne pas une seule fois Oussama Ben Laden. Il n’y en a que pour "le Mollah Omar" à présent. Lors de son intervention à West Point, le Président Obama n’a jamais mentionné Oussama Ben Laden non plus. Pour le Colonel Pappas, c’est très clair : le vice-président Cheney "a laissé tomber" Ben Laden il y a longtemps. Ce dernier a été tué par des soldats américains il y a plusieurs années.

 

L’Amérique sait qu’Oussama Ben Laden est mort le 13 décembre 2001. Après cette date, son nom a servi moins à unir l’Amérique qu’à la diviser, à piper les dés. Une fois le cas de Ben Laden réglé, nous aurions pu commencer la reconstruction d’une Nation légitime en Afghanistan, au lieu d’affronter une insurrection sans fin que nous avons nous-mêmes inventée.

 

Sans une politique intoxiquée par de fausses informations nous aurions pu apporter une solution diplomatique pour l’Afghanistan dès 2002, ce que nous nous refusons à faire encore aujourd’hui, et investir l’argent dans la reconstruction du pays. Cette dépense-là représente 5 cents sur un dollar, comparé à ce que nous dépensons dans une guerre contre un ennemi que nous avons nous-mêmes créé en exploitant son ignorance

 

Le mensonge concernant Ben Laden est un des actes les plus honteux jamais commis contre le peuple américain. Nous ne savons même pas s’il était vraiment notre ennemi. En tout cas, il n’a jamais été le personnage dépeint par Bush et Cheney. En fait, les familles Bush et Ben Laden ont toujours été proches, et cela, depuis des années.

 

Quel genre d’homme était Oussama Ben Laden ? L’allié des Américains contre la Russie, fils d’une riche famille saoudienne, il s’est rendu en Afghanistan pour aider les Afghans à défendre leur liberté. L’Amérique l’a alors célébré comme un héros. Les transcriptions des propos du véritable Ben Laden le montrent beaucoup plus modéré que nous le prétendons, fâché contre Israël et contre le gouvernement américain, mais n’affichant aucune colère envers les Américains et ne proférant aucune des menaces alléguées. Tout cela appartient au domaine public, pour qui souhaite s’informer.

 

Dans quelle mesure la tragédie de l’Amérique est-elle liée au destin de ces deux enfants de familles fortunées, longtemps liées par l’argent et l’amitié, les clans Bush et Ben Laden ?

 

L’un des deux fils est mort au milieu de montagnes éloignées de tout, l’autre vit dans une banlieue de Dallas espérant que personne ne soit envoyé pour venir le chercher. L’un est vétéran de combat, l’autre n’a jamais montré de courage si ce n’est depuis son confortable bureau sécurisé. L’Islam a pu voir en Ben Laden un grand leader. À présent on l’a pratiquement oublié.

 

Qu’a décidé l’Amérique à propos de Bush ?

 

Nous le savons : Ben Laden a toujours nié être impliqué dans les attentats du 11 Septembre pour lesquels en réalité il n’a jamais été inculpé. Non seulement quand il était encore en vie a-t-il nié y avoir participé, mais il l’a fait à quatre reprises, et en condamnant vigoureusement ceux qui ont perpétré ces attaques.

 

Cela est du ressort du domaine public, enfin public dans tous les pays sauf le nôtre. Au lieu de cela, nous avons fabriqué des films et payé des acteurs qui devaient ressembler plus ou moins à Ben Laden, lesquels acteurs ont contredit les déclarations connues de Ben Laden, jouant Ben Laden longtemps après sa mort.

 

Ces vidéos ont servi à justifier des budgets, des lois répressives, la torture et le vol pur et simple.

 

Pendant des années, nous avons reproché au gouvernement pakistanais de ne pas pourchasser un individu que tous savaient mort. Dès le 15 décembre 2001 au Pakistan, les journaux font état de sa mort. Comment pensez-vous que notre allié se soit senti alors qu’il se faisait continuellement tirer l’oreille après ses échecs répétés à capturer et à livrer quelqu’un qui n’existait plus ?

 

Quel effet pensez-vous que cela a pu avoir sur la crédibilité de l’Amérique au Pakistan et dans tout le monde musulman ? Étions-nous vus comme des criminels, des menteurs ou simplement comme des imbéciles ? Qu’est-ce qui vaut mieux ?

 

Cela aussi est une trahison.

 

Dans quelle mesure la mort de Ben Laden, la défaite et l’annihilation de la capacité de nuisance d’Al-Qaïda influeront-elles sur les évaluations du Renseignement, partiellement basées sur l’activité de Ben Laden, mais aussi d’Al-Qaïda en Irak qui non seulement n’a jamais existé, mais que l’on savait par ailleurs parfaitement impossible ?

 

Combien d’"experts du Pentagone" sont coupables de ces crimes, tous ces officiers retraités qui ont vendu leur honneur en nous envoyant en guerre pour ce que l’on sait maintenant être un très sale tour de politique intérieure, sans rapport avec la sécurité nationale ?

 

Je ne suis pas toujours d’accord sur tout avec le Colonel Pappas. Je crois que son engagement politique a parfois tendance à obscurcir son jugement. Cependant, si nous sommes d’accord en ce qui concerne Ben Laden, nous ne le sommes pas sur ce que cela signifie. D’après moi, envoyer des hommes se faire tuer au front en se basant sur un mensonge est une trahison.

 

Falsifier des renseignements militaires secrets et dépenser des milliards de dollars pour des opérations militaires inutiles est une abomination. Pensez-y: c’est pure folie que de donner ces milliards pour des contrats à ses amis du Parti républicain afin d’aller remplir les caisses de campagne, et tout cela à partir de renseignements falsifiés. Cela s’est fait pendant des années.

 

Nous avons passé huit ans à poursuivre un mort, dépensant des milliards, envoyant des agents du FBI, de la C.I.A., des Forces spéciales de nageurs de combat de l’US Navy, des Unités de reconnaissance de la Navy, des Unités de Forces spéciales, dont beaucoup y ont laissé la vie, payant le prix d’une campagne politique visant à faire accepter l’explosion de la dette du pays, à enrichir une bande de copains du même bord et des profiteurs de guerre, et à faire applaudir une clique de fanfarons au Pentagone et leurs planqués de patrons à la Maison Blanche.

 

Combien de lois passées grâce à un mort ?


Combien de centaines de personnes torturées pour rechercher un mort ?


Combien de morts pour rechercher un mort ?


Combien de milliards dépensés à poursuivre un mort ?

 

Chaque fois que Bush, Cheney ou Rumsfeld se sont tenus devant des soldats et ont parlé de la traque du défunt Ben Laden, ce fut une honte, un déshonneur. Mentir aux hommes et aux femmes qui mettent leur vie en jeu n’est pas une plaisanterie.

 

Qui donc va répondre aux familles qui ont perdu un proche à cause de ces calculs politiques et financiers cachés derrière le prétexte de la traque de Ben Laden ?


traduit par C.Doure pour ReOpenNews

 


Note ReOpenNews : Gordon Duff est un ancien soldat des Marines, et désormais principal éditorialste sur le site Veterans Today :

 

http://www.veteranstoday.com

 

Source: http://www.reopen911.info 22 décembre, 2009

 

Url de cet article:

 

http://www.internationalnews.fr/article-les-veterans-us-ben-laden-est-mort-en-decembre-2001-59811062.html

 

Lire aussi:

Eric laurent: « ben laden n'a jamais revendiqué les attentats » (31' 30)

Bhutto’s assassination: who gains? By f. Willam engdahl

Ambitions anglo-américaines derrière l'assassinat de bhutto

Pakistan: behind the assassination of benazir bhutto

The destabilization of pakistan, by michel chossudovsky

FOX News Report: Bin Laden Already Dead (dec 2001)

The Fake bin Laden Audio Tape

Benazir Bhutto says Osama is dead

(http://whatreallyhappened.com/WRHARTICLES/osama_dead.php)

Telegraph, 12/28/2001

En anglais:

 

 

Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que l'auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d'IN.

 

 

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28 août 2014 4 28 /08 /août /2014 13:47

Internationalnews


http://edge.liveleak.com/80281E/ll_a_s/2014/Aug/19/LiveLeak-dot-com-bc1_1408481278-BvbgTgXCQAENIdD_1408482122.jpg?d5e8cc8eccfb6039332f41f6249e92b06c91b4db65f5e99818bdd79f4f47d8d5150b&ec_rate=230

 

InfoWars 26 Août 2014 via Agence Info Libre

 

isis

 

Par Paul Joseph Watson

 

Un nouveau doute a été jeté sur le récit concernant la vidéo de décapitation de James Foley après qu'un porte-parole du gouvernement syrien ait affirmé que le journaliste américain a été tué par des militants ISIS il y a un an. Suite à la diffusion, la semaine dernière, d'une vidéo qui visait à démontrer l'assassinat de Foley, des experts médecins légistes avaient conclu que la vidéo était mise en scène avec "des utilisations trompeuses de la caméra et des techniques sophistiquées de post-production", validant ainsi l'analyse de Infowars qui considérait la vidéo très douteuse étant donné qu'elle a été immédiatement utilisée comme justification pour des frappes militaires contre la Syrie.


Le porte-parole officiel du gouvernement syrien, Bouthaina Shaaban a compliqué encore plus les choses en affirmant que Foley avait été assassiné par des militants de l'Etat Islamique il y a un an. "James Foley a été arrêté par l'armée syrienne libre et a été vendu à ISIS [ndlr: EIIL: Etat Islamique en Irak et au Levant].Vous pouvez vérifier auprès de l'ONU ... James Foley a été tué il y a un an, pas maintenant. Ils publient les photos maintenant mais il a été tué il y a un an. Nous avons des renseignements précis, l'ONU dispose de ces informations", a déclaré Shaaban.


Cette déclaration contredit le récit disant que la famille de Foley a reçu le 12 août une lettre des militants ISIS menaçant d'exécuter le journaliste si Barack Obama donnait le feu vert pour des frappes aériennes sur les militants de l'Etat Islamique. La vidéo de décapitation de Foley a été utilisée comme tête d'affiche pour la réalisation de ce que Washington n'avait pas réussi à faire suite à l'attaque d'armes chimiques de l'an dernier dans Ghouta - créer un consensus pour un assaut militaire sur la Syrie.


Les fonctionnaires et les législateurs ont cité la vidéo comme fournissant un "nouveau contexte" qui légitime une expansion de l'activité militaire des Etats-Unis dans le Moyen-Orient. Bien que les frappes aériennes cibleront ostensiblement les combattants ISIS et non les positions du gouvernement Syrien, Assad a affirmé à plusieurs reprises que toute action militaire des États-Unis en Syrie sera considérée comme un acte de guerre, menaçant d'enflammer toute la région. Selon les rapports d'aujourd'hui, Obama a ordonné à un avion espion US de commencer à patrouiller dans le pays en vue de lancer un assaut militaire.


"Une étape qui plongerait les Etats-Unis dans un pays déjà ravagé par une guerre civile inextricable", rapporte le Daily Mail.

 

Traduction Rochelle Cohen pour Agence Info Libre

 


Cette vidéo fait le point sur les nombreuses incohérences de la vidéos de la décapitation du journaliste James Foley qui laissent place aux doutes et aux spéculations quand aux réelles motivations de cette prétendue exécution. Nous rajouterons qu’il n’est pas dans l’intérêt des takfiris, à moins d’être suicidaires, de monter les américains contre leur mouvement, alors que celui ci est soutenu et financé par les américains. Source

Parmi les nombreux canulars antérieurs:

Source de la photo

http://www.internationalnews.fr/article-james-foley-aurait-ete-tue-il-y-a-un-an-124449358.html

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31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 12:50

Internationalnews

31 July 2014

WSWS

31 July 2014

Wednesday saw back-to-back atrocities in Gaza that made it clear to anyone with eyes to see that Israel is carrying out a war of terror against civilians. Its aim is to break the will of the Palestinian people through the murder of children, the destruction of homes, and the driving of an entire population back to Stone Age conditions.


The Israel Defense Forces (IDF) struck first at a UN-run school in the Jabaliya refugee camp, where some 3,000 people driven from their homes had sought shelter, killing at least 16 and wounding over 125 more. Then, in the middle of an IDF-announced cease-fire, shells were rained down on a crowded market place in Shejaiya, killing 17 and wounding over 200.


As the horrific images of these massacres emerged from Gaza, newspapers carried the report that the Obama administration had agreed with the European Union to impose sweeping sanctions—not against Israel, but against Russia.


The punitive actions by the US and the EU are being carried out in the context of a provocative global propaganda campaign blaming Moscow and President Vladimir Putin personally for the crash of Malaysian Airlines Flight MH17 in eastern Ukraine and the deaths of its 298 passengers and crew.


While indicting Putin and the anti-Kiev militias in eastern Ukraine as mass murderers, Washington and its allies have kept a stony silence on the killing of over 1,000 civilians in the region, as the Ukrainian regime they installed through a fascist-led coup last February continues to unleash artillery and rocket fire on residential neighborhoods.


Despite the Western sanctions and denunciations, Washington has presented not one shred of evidence that Flight MH17 was brought down by a missile either fired by the anti-Kiev forces or supplied by Moscow. Instead, it has pointed to videos and audio recordings posted on YouTube by the Ukrainian intelligence agency, which is notorious for fabricating false charges against Russia. The vast US intelligence apparatus has produced no satellite photos, communications intercepts or anything else to back the allegations against the Putin government.


The Russian military, on the other hand, has released radar and other intelligence data raising significant questions about the Western narrative.

 

They show that the pro-Kiev forces had at least three anti-aircraft batteries in the area on the day of the crash, and that a Ukrainian warplane armed with air-to-air missiles had flown to within striking distance of the Malaysian airliner shortly before the crash. This hard evidence—and Russia’s call for an impartial investigation—have gone largely unreported in the Western press or dismissed as “propaganda” and “conspiracy theories.”


While the precise circumstances of the Boeing 777’s crash have yet to be proven, two things are clear. First, the area over which it flew was turned into a war zone thanks to the intervention of the US and Germany to bring down Ukraine’s elected government. And second, while neither Moscow nor the so-called separatists had anything to gain from this tragedy, it has provided the means for Washington and its puppets in Kiev to rally the previously reluctant Western European powers to the provocative and highly dangerous campaign against Russia.


Whatever doubts there are about the events in eastern Ukraine, there exist none as to the responsibility for the carnage in Gaza, where the number of dead children alone has surpassed that of all the victims of MH17. Israel’s Zionist leadership, having failed to suppress the heroic Palestinian resistance, has reacted with demoralized rage, demolishing entire neighborhoods, bombing schools and hospitals, and killing some 1,400 people, 90 percent of them civilians.


Yet in this case, the Obama administration insists that no one can be held responsible, save the Palestinians for refusing to capitulate. While Obama cynically laments the deaths in Gaza, Washington is moving rapidly to approve hundreds of millions of dollars more in emergency arms aid to Israel to ensure that the killing can continue without interruption.


It is significant that one of the key architects of this criminally duplicitous policy is Samantha Power, the US ambassador to the United Nations. She oversaw the casting by Washington of the sole vote opposing the formation of a UN commission to investigate Israeli actions in Gaza.

 

She has worked tirelessly to block the Security Council’s passage of any binding resolution imposing a ceasefire. And she has warned other council members that even in non-binding statements on Gaza, any attribution of blame on Israel is a “red line” for Washington.


Ms. Power, it should be recalled, is the same individual who became the leading advocate within the Obama administration of the so-called policy of R2P (responsibility to protect civilians) as the foundation for “humanitarian” interventions. Waving the flag of “human rights,” the most hypocritical of all justifications for imperialist war, Power was a leading advocate of the US-NATO war for regime-change in Libya, which toppled and murdered Muammar Gaddafi, leaving the country awash in violence and chaos three years later.


She has likewise been a key promoter of the US proxy war for regime-change in Syria, helping to foment a sectarian civil war that has killed over 100,000 people, and then using this catastrophe created by imperialism as justification for more direct intervention. Last February, she invoked images of “dead and dying children” in Syria to support her demand that the Security Council pass a resolution with “meaningful consequences on the ground,” i.e., one that provided a pseudo-legal fig leaf for direct US aggression.


Images of “dead and dying children” in Gaza, however, evoke no such response, proving once again that all morality is class morality, and that the tear ducts of imperialist operatives like Samantha Power are activated only to justify aggression and plunder and advance the interests of the US financial oligarchy.


Given its track record, today’s human rights imperialism makes the old “white man’s burden” of colonialism’s heyday seem like a noble cause by comparison. Nothing has been more rapidly discredited. When Washington tries to peddle it, people all over the world recognize it for the garbage that it is.


However, this has not stopped an entire pseudo-left layer from jumping on the blood-soaked R2P bandwagon. There is less than one degree of separation between elements like Power and groups like the International Socialist Organization or academics like University of Michigan’s Professor Juan Cole, who have helped sell US aggression as a defense of “human rights” and portrayed civil wars waged by CIA-backed Islamists in Libya and Syria as well as the fascist-spearheaded coup in Ukraine as “revolutions.”


The struggle against war, which the events in both Gaza and Ukraine pose with ever greater urgency, can be waged only in a struggle for the political independence of the working class against the influence of these forces, whose politics reflect an upper-middle class layer whose privileges are bound up with the interests of imperialism.

 

Photo: http://extimite.net

 

http://www.internationalnews.fr/article-gaza-ukraine-and-the-fraud-of-human-rights-imperialism-by-bill-van-auken-124269710.html

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