5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 14:10

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Le Silence des bêtes.

La philosophie
à l’épreuve de l’animalité


Paris, Fayard, 1999
Par Benoît Goetz





photos.linternaute.com


Le Silence des bêtes. La philosophie à l’épreuve de l’animalité. Comment faut-il entendre ce titre ? Les animaux sont pourtant bien bruyants, criaillants et parfois même chanteurs. Oui, mais leur langage ne nous parle pas. Et notre langage ne leur parle pas, même si nous savons les habituer à obéir à nos signaux domesticateurs. Que nous dit alors l’animal dans ce silence où il se tient ? Que nous dit ce silence même ? Car il n’y a rien de plus signifiant qu’un silence pour le parlêtre (comme disait Lacan). Il nous faut nous souvenir de tout ce que nous avons fait dire à ce silence. Car nous lui avons fait dire un nombre incroyable de choses. Et pas seulement en le mettant en scène dans nos fables. En l’interprétant et en le théorisant – comme on n’a pas arrêté de le faire depuis vingt-cinq siècles.

Élisabeth de Fontenay vient de nous livrer avec ce Silence des bêtes l’achèvement provisoire d’une longue méditation sur la manière dont les animaux ont été traités par notre tradition philosophique et religieuse. Il s’agit d’un livre de philosophie sur la philosophie, sur le philosophème de l’animal, mais aussi sur l’énigme de l’animal lui-même, de l’animal en chair et en os, celui que la philosophie a tant de mal à prendre en considération, car la plupart du temps il ne lui a servi que de symbole ou d’allégorie, et surtout de repoussoir permettant par différence et opposition de définir un « propre de l’homme ».


Faire parler le silence de l’animal a été nécessaire à l’homme depuis qu’il s’est mis en tête de définir son humanité, non tant par souci de connaissance que par volonté de promouvoir sa dignité. Les adversaires de l’homme triomphant et de son incorrigible vanité – et il y en a toujours eu, heureusement, quoique plus rares, bien entendu, que les « anthropomanes » (les fous du « propre de l’homme ») – n’ont pas manqué de donner aussi la parole aux silences des bêtes. Une grue prend ainsi la parole chez Platon pour annoncer qu’à son sens il y a deux sortes d’êtres : les vivants de l’espèce-grue d’une part, et tous les autres d’autre part... ! La philosophie toute entière, pour des raisons trop humaines, est ainsi une immense et variée prosopopée du silence des bêtes.

Élisabeth de Fontenay parcourt, du point de vue de l’animal, « le texte énigmatique et non encore déchiffré qu’est aux Européens d’aujourd’hui leur propre histoire » (Nietzsche). Or ce point de vue lui permet de gagner une perspective hétérodoxe sur la tradition « orthodoxe » du « propre de l’homme » : l’homme est l’animal orthogonal qui se tient debout pour contempler le ciel, c’est l’animal à mains, l’animal politique et l’animal qui parle, l’animal qui travaille et l’animal qui crée, l’animal qui pense et l’animal qui prie, celui qui sait qu’il va mourir et qui enterre ses morts, celui qui ne se contente pas de vivre mais qui existe, etc. Quand le discours philosophique est revisité du point de vue de celui qui ne parle pas mais qui est pourtant bien vivant et criaillant, il donne à entendre ce que son logos a tant de mal à comprendre : un être-là tout bête mais prodigieusement présent – un être-bête qu’on concevra difficilement comme radicalement étranger à l’homme, à moins d’exclure de l’humanité des vrais hommes ceux qui parlent bêtement, qui parlent autrement ou qui même ne parlent pas du tout.

Quel est le droit de celui qui ne parle pas – littéralement de l’infans – à être-là dans le monde, au même titre et dans le même monde que celui qui raisonne à haute voix dans la langue claire et nette de l’esprit ? Quel est le droit de celui qui ne peut s’engager à aucun devoir ? C’est à de telles questions étranges, insistantes, dérangeantes que mène la lecture du travail d’Élisabeth de Fontenay. Et comme le précise le début du livre, il était temps d’entreprendre ce travail car la présence de l’animal, pour l’occidental urbanisé, devient très problématique. Il devenait urgent d’entreprendre une remémoration de ce que l’animal a été pour nous pendant si longtemps, avant qu’il ne soit plus même possible de tenter seulement une telle anamnèse. En effet, si l’animal ne disparaît pas de notre monde (malgré la catastrophe accélérée de la disparition d’espèces toutes entières), il faut bien reconnaître qu’il s’éloigne de nous au point que jamais sans doute il n’avait été à ce point délaissé, abandonné dans une indifférence totale, relégué dans des lieux qu’on ose même plus dire d’élevage. Surtout nous savons bien que l’animal est appelé à se transformer radicalement quand il passera totalement du statut de créature qu’il avait en commun avec nous (cela on s’en souvient encore, il est encore temps de s’en souvenir, même si c’est avec peine) à celui de pur et simple produit de notre industrie.


Le travail de remémoration d’Élisabeth de Fontenay peut donc être considéré comme un travail de « sauvetage » au sens de Walter Benjamin (d’où cet art de la citation commun à ces deux auteurs : « j’ai multiplié les longues citations parce qu’elles nous reconstituent ce que l’exposition des doctrines nous dérobent », écrit Élisabeth de Fontenay). Ce que la tradition recèle n’importe pas seulement au savoir et à la mémoire, ce sont des possibilités de vie et d’existence qu’il faut ranimer pour faire échec à la barbarie du présent. Qui se souvient en son cœur de « la douceur grecque » et de la « bénignité » d’un Montaigne ? « Nous vivons et eux et nous sous même tect (toit) et humons mesme air : il y a, sauf le plus et le moins, entre nous une perpétuelle ressemblence » (cité in Le Silence des bêtes, p. 349). Il y a bien des manières d’être-au-monde oubliées. « Il y a encore bien des lunes mortes ou pâles, ou obscures, au firmament de la raison », comme disait Marcel Mauss. Elles ne sont cependant pas perdues à jamais si, comme Élisabeth de Fontenay nous y encourage, nous entreprenons de nous éveiller, et de veiller autant que faire se peut – au sens de prendre garde – au merveilleux concert que donne « la bigarrure muette de la vie animale » (p. 610).

« Ils dorment et nous veillons », tel est le leitmotiv de la recherche patiente d’Élisabeth de Fontenay. Cette perspective n’est pas moralisatrice, elle est politique au sens le plus élevé de ce mot. Il faut pour finir faire l’hypothèse que c’est aussi dans les rapports que nous instaurerons avec les animaux dans la grande cité mondiale, que se décidera le mode de relation des hommes entre eux. L’humanisme du « propre de l’homme » n’a guère su montrer ses capacités de résistance à l’horreur. Ce n’est pas en tentant vainement de le rétablir – après les terribles secousses qui l’ont ébranlé durant ce siècle – que le salut viendra. Élisabeth de Fontenay fait partie de ces philosophes et penseurs qui, fidèles à la tradition et aux possibilités non encore explorées qui dorment dans le passé, consacrent cependant tout leur temps et leur courage pour contravenir à la répétition fatale de l’identique. Nous avons la chance d’avoir encore de grands professeurs. Mais qu’est-ce qu’un « grand professeur » ? C’est quelqu’un qui échappe à la maladie mortelle du « dernier homme » que Nietzsche avait vu venir il y un siècle, et qui n’est autre que l’impuissance à admirer.

 
 
Référence électronique

Benoît Goetz, « Élisabeth de Fontenay, Le Silence des bêtes. La philosophie à l’épreuve de l’animalité, Paris, Fayard, 1999. », Le Portique, Numéro 4 - 1999, Eduquer : un métier impossible ?, 1999, [En ligne], mis en ligne le 11 mars 2005. URL : http://leportique.revues.org/document287.html. Consulté le 05 janvier 2008.

 
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27 décembre 2007 4 27 /12 /décembre /2007 06:12

http://www.30millionsdamis.fr/agir-pour-les-animaux/petitions/signer-petition/petition-signature/17.html


 

Nouvelle pétition contre la fourrurePlus nous serons nombreux à signer la pétition, mieux nous serons entendus.

 

Si vous souhaitez recueillir davantage de signatures, n’hésitez pas à imprimer cette pétition disponible en format PDF ci-contre.

Retournez-les à :

Fondation 30 Millions d'Amis
75402 Paris cedex 08


Nous les enregistrerons et le nombre de signataires "papier" sera ajouté au nombre de signataires en ligne.

 

A l’attention de Monsieur Poettering, Président du Parlement européen.

 

"Monsieur le Président,

 

Je m'associe à la Fondation 30 Millions d'Amis pour vous demander d’adopter la proposition  de règlement européen déposée par la Commission européenne, en rejetant toute dérogation à une interdiction stricte et totale du commerce de fourrure de chiens et de chats en Europe, notamment celle permettant de légaliser cet odieux commerce lorsque les animaux n’ont pas été tués uniquement pour leur fourrure.

Il est impensable et inacceptable que l'Union Européenne veuille faire porter sur le consommateur européen la responsabilité d'acheter des produits en peaux de chiens et de chats alors que l'opinion publique réprouve totalement ce commerce."

 
Toutes les pétitions
 


En finir avec les pratiques cruelles /Sauvons les galgos

signataires : 30226

Chaque année, en Espagne, à la fin de la saison de chasse au lièvre, en janvier, 8000 lévriers de... Signez >>
 


Expérimentation animale /Contre l’expérimentation animale
signataires : 101009

Des milliers d'animaux souffrent encore aujourd'hui "au nom de la beauté"… Continuons d'agir... Signez >>
 


En finir avec les pratiques cruelles /
Contre l’enfer des ours en Chine, mutilés pour leur bile

signataires : 45056

En Chine, des ours à collier, élevés dans des fermes insalubres, sont maintenus en captivité toute... Signez >>
 


En finir avec les pratiques cruelles /Chiens appâts pour la pêche aux requins sur l'île de la Réunion

signataires : 530016

Une odieuse pratique consiste à utiliser des chiens errant comme appâts vivants pour la pêche aux... Signez >>
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20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 08:39
 
Planetenonviolence.org

"La grandeur d'une nation et ses progrès en matière morale peuvent être jugés par la façon dont ses animaux sont traités "

Mohandas Gandhi



Il y a plusieurs façons d'utiliser les animaux dans les conflits armés. A certaines époques, ils ont été utilisés comme bêtes de somme, portant le matériel, les armes, les munitions…Mais ils ont aussi été employés comme messagers de la mort et de la destruction, entraînés à mener des opérations destructrices, mais aussi comme objets d'expérimentation.

 
Entraînement d'un dauphin à des opérations militaires
Entraînement d'un dauphin à des opérations militaires
 

Utilisation des animaux dans les guerres
 
Ce qui nous différencie des animaux, c'est notre intelligence. Celle-ci nous a permis de développer nos capacités créatives, à la fois de façon bénéfique mais aussi malfaisante. Nous n'oublions pas que des millions d'êtres humains, femmes enfants hommes ont été les principales victimes de cette « ingéniosité « humaine à vouloir détruire sa propre espèce. Mais cette « ingéniosité » malveillante, a aussi été employée à instrumentaliser la vie animale. Certains animaux, réduits en esclavage, sont devenus des outils utilisés pour frapper « l'ennemi », infligeant à ces animaux d'énormes souffrances et les transformant eux aussi en « chair à canon » ou « arme « d'agression.

Comment les animaux sont utilisés dans les guerres

Il y a plusieurs façons d'utiliser les animaux dans les conflits armés. A certaines époques, ils ont été utilisés comme bêtes de somme, portant le matériel, les armes, les munitions…Mais ils ont aussi été employés comme messagers de la mort et de la destruction, entraînés à mener des opérations destructrices, mais aussi comme objets d'expérimentation.

Animaux utilisés comme bêtes de somme

Parmi les animaux, le cheval a été l'un des plus utilisés jusqu'à une époque récente dans les conflits armés. Ils ont été introduits dans les combats aussi loin que 2000 à 1000 avant l'aire courante. Les premières traces de leur utilisation remontent à l'époque d'Hyksos (venant de ce qui est actuellement la Turquie), contre l'empire égyptien. Attachés à des chariots, ils semèrent la terreur dans l'armée égyptienne et contribuèrent à la victoire d'Hyksos. A partir de là, l'utilisation des chevaux a changé les techniques de combats, et ils sont aussi devenus le symbole de la puissance guerrière : cheval d'Alexandre le Grand, de la déferlante des Huns, jusqu'à leur utilisation dans la première guerre mondiale. La motorisation de la seconde guerre mondiale les renvoie à leur terroir pour leur bénéfice.

Mais il n'y a pas que les chevaux qui ont été utilisés de cette manière. Les ânes et les mules ont également servis pour le transport. Reconnues comme pouvant porter des charges beaucoup plus importantes eut égard à leur poids, surtout dans des zones géographiques difficiles d'accès, les mules , connues pour leur intrépidité à porter le long de sentiers élevés, escarpés et dangereux vont être appréciées. Les dernières mules à avoir servi massivement l'ont été pendant la première guerre mondiale dans les champs boueux de France et de Russie et pendant la seconde guerre mondiale principalement dans le Pacifique et en Afrique du Nord.

Autres animaux de charge a s'être trouvés enrôlés d'office dans les boucheries humaines : le chameau (depuis sa domestication il y a 5000 ans) le lama en Amérique du sud (utilisés par les Incas), les éléphants appréciés comme porteur de très lourdes charges, les vaches, et même des chiens. Ces animaux ont payé un lourd tribu : 8 millions de chevaux, d'ânes et de mules ont été tués au service des troupes en Europe pour la seule première guerre mondiale.

Les animaux comme messagers de la mort et de la destruction
Outre accomplir ces tâches comme bêtes de somme, certains animaux ont été employés pour des missions où ils avaient de fortes chance de perdre la vie : au Vietnam, par exemple, 4000 chiens ont été utilisés pour nettoyer des caves et tunnels, et renifler les mines antipersonnelles et les pièges. Outre le fait de servir pour garder les positions militaires, les forts, pendant la première guerre mondiale ils ont aussi été utilisés pour délivrer des messages (la plupart lorsque repérés se faisant tirer dessus), pour poser des lignes de téléphone en cuivre dans les no man's land, certains même ont servi de bombes ambulantes actionnées à distance.

Brigades canines

Il existe dans certaines armées des brigades canines, les chiens étant considérés comme du matériel militaire au même titre qu'un fusil. Les israéliens les utilisent pour attaquer les résistants palestiniens retranchés dans des bâtiments, mais il est déjà arrivé qu'ils s'attaquent à des civils notamment des enfants et leur férocité a provoqué des blessures graves chez certains. Ils les utilisent également dans leurs prisons pour inspecter les cellules des prisonniers palestiniens. Les américains et les israéliens utilisent des chiens dans leurs interrogatoires des prisonniers musulmans (Guantanamo, Abu Ghraib, prisons israéliennes) sachant quelle aversion ceux ci ont pour les chiens considérés comme impurs. Les chiens sont devenus des instruments de torture comme l'ont révélées des photos d'Abu Ghraib.

Les dauphins, lions de mer et même des baleines servent à pister les mines sous marines et dans le passé les armées américaines et russes ont utilisé les dauphins pour rechercher ces mines. Actuellement la marine de guerre américaine exploite des dizaines de dauphins et quelques lions de la mer qui ont été entraînés et utilisés exclusivement pour détecter les mines sous marine dans le Golf Persique. Lorsque les mines sont détectées, les animaux laissent une marque repérable par le personnel des navires.

Les pigeons ont été employés comme messagers depuis des siècles. C'est ainsi que la conquête de la Gaule par Jules César fut annoncée à Rome. Plus récemment, les pigeons et les perroquets ont été utilisés par les britanniques dans le Golfe Persique lors des guerres du Golfe pour détecter des agents chimiques notamment des gaz inervants.


La plupart du temps, les missions imposées aux animaux sont celles que les humains dans leur malfaisance ne veulent pas accomplir sachant qu'ils ont peu de chance de s'en sortir. Ils sacrifient donc ces animaux sur l'autel de la guerre, de leur soif de pouvoir, de colonisation, pour asservir d'autres peuples et s'emparer de leurs biens.

L'ingéniosité diabolique de certains dans l'utilisation des animaux dans les guerres comme messagers de mort et de destruction remonte à la nuit des temps. Dans l'antiquité et au moyen âge, des armées ont utilisé des animaux contaminés (rats, renards, lapins…) pour empoissonner des puits. L'armée romaine a utilisé cette tactique à grande échelle. Des carcasses d'animaux infectés étaient aussi jetées par-dessus les fortifications de villes assiégées dans l'espoir qu'elles contamineraient les populations en état de siège. L'une de ces pratiques les plus crapuleuses a été employées en 1346, quand des soldats tartares ont catapulté des rats et des cadavres humains porteurs de la peste bubonique dans la ville assiègée de Kaffa (actuellement en Ukraine sur la mer noire) ; où il est dit que c'est là que l'Europe a fait l'expérience des premiers morts de ce que l'on a appelé la « mort noire ».


Les chiens et les chats ont également été utilisés comme armes létales. Pendant la seconde guerre mondiale, l'OSS, ancêtre de la CIA a conçu l'idée d'attacher des bombes à des chats et de les larguer comme des bombes au dessus de cibles marines. Sachant que les chats n'aiment pas l'eau, les officiers à l'origine de ces tests pensaient que les chats feraient tout pour atterrir sur le ponton d'un navire provoquant l'explosion du bateau. Tous les chats utilisés à ce type de mission atterrissaient dans l'eau perdant conscience dans l'air, à la suite de quoi les tests ont cessé. L'armée américaine a aussi utilisé ce qu'elle appelait des « chiens de tanks ». Les bébés chiens étaient séparés de leur mère dés le plus jeune âge et ne recevaient de nourriture que sous un tank. Dans les zones de combat, affamés, et portant des charges explosives sur le dos, apeurés, ils se réfugiaient sous les tanks des allemands, explosant, les détruisant et se détruisant avec. L'armée russe emploie également ce type de méthode. Les mules et les ânes sont aussi utilisés comme porteurs de charges explosives.

Les dauphins, dont le naturel enjoué et affectueux est connu de tous, ont été victimes de tactiques militaires des plus perverses dans l'utilisation animale à des fins guerrières. Au Vietnam en 1972, la marine américaine a commencé un programme intitulé « Swimming Nullification Program » pour protéger les ports du Sud Vietnam contre les plongeurs du Vietcong. Apres avoir repéré le plongeur, le dauphin, entraîné, lui enlevait son masque de plongée, ses palmes et son tuba et le tirait vers le bateau américain ou il était récupéré et soumis à des interrogatoires violents. Des dauphins ont même été équipés de couteaux placés dans leurs bouches et entraînés à tuer. Des seringues contenant du dioxyde de carbone ont été placées de la même manière et les plongeurs du Vietcong ainsi touchés gonflaient et explosaient. Il est rapporté que 40 plongeurs du Vietcong ont ainsi trouvé la mort ainsi que 2 entraîneurs militaires américains.


Des chiens, des chats, des renards, ont été utilisés depuis des siècles pour propager le feu, notamment pour détruire les récoltes. Attachés à la queue de l'animal, un chiffon imbibé d'un produit inflammable était allumé, provoquait la panique de l'animal qui courait dans les récoltes provoquant un départ de feu. Cette tactique a été utilisée par les forces anti castristes dans les années 60 pendant l'opération Mongoose, une opération dirigée par la CIA pour provoquer la chute de Fidel Castro.


Les américains ont utilisé des tactiques de destruction massive d'animaux contre les amérindiens pour les affamer, les priver de vêtements, d'abris et déstructurer leurs communautés. Dans les Grandes Plaines de l'Ouest, des chasseurs étaient encouragés à poursuivre et abattre des troupeaux entiers de buffles que les indiens des Plaines utilisaient comme nourriture, et dont la peau servait à confectionner habits et tentes. Des millions de buffles ont ainsi été tués aux alentours des années 1870. L'objectif était de sédentariser les indiens dans des réserves pour mieux détruire leurs communautés, leurs coutumes, les asservir et leur voler leurs terres. Les indiens chasseurs de buffles avaient réussi à maintenir pendant 10 000 ans un équilibre entre leurs besoins et la préservation de cette espèce, sérieusement mise en danger d'extinction par les colons anglo saxons et germains.


Cette technique fut aussi employée par les russes contre les troupes d'invasion de Napoléon, l'objectif étant que l'ennemi ne trouve pas de nourriture pour se ravitailler sur place. Dans ce cas les russes n'auraient pas eu à détruire le cheptel (bovins, ovins) si Napoléon n'avait pas cherché à conquérir la Russie.


Les animaux sont utilisés par le complexe militaro industriel à des fins d'expérimentation


Ces expérimentations ont été faites pendant des siècles mais avec le développement des sciences, le XXème siècle a vu une utilisation exponentielle des animaux à des fins expérimentales guerrières. Les militaires alliés aux scientifiques, ainsi qu'aux grands groupes militaro industriels ont besoin d'être approvisionnés avec de nombreux animaux pour tester leurs inventions destructrices. Aux Etats-Unis chaque année, plus de 300 000 chiens cochons, chèvres, moutons, lapins, souris, chats, ainsi que d'autres animaux sont infectés, empoisonnés, brûlés, disséqués, mutilés par le Département de la Défense. Ce chiffre n'inclue pas les animaux utilisés par les sociétés sous traitantes ayant des contrats avec le Pentagon. Ce sont des dizaines de millions d'animaux qui ont ainsi été massacrés au XXème siècle à des fins purement militaires, sans compter ceux utilisés en cosmétologie et autres recherches civiles scientifiques.


L'une des expérimentations les plus abjectes conduites sur des animaux est celle de 1946 dans le Pacifique sur l'Atoll Bikini. Une ménagerie de 4000 animaux a été placée sur un bateau au dessus duquel une bombe nucléaire a été expérimentée. L'explosion a provoqué la mort de la plupart d'entre eux, le reste, horriblement brûlés et irradiés sont morts peu après.


La liste des utilisations malfaisantes des animaux en temps de guerre mais aussi pour préparer les prochaines guerres est interminable, la malfaisance humaine n'a de limite que celle qu'on lui impose en posant des gardes fous moraux, encore faut-il les poser.


A l'exception des enfants, tout être humain sain d'esprit peut s'opposer à la participation dans un conflit armé (objection de conscience, désobéissance civile…). Les animaux ne choisissent pas de participer à la guerre, ils ne sont que des outils et des armes employés pour combattre l'autre, «l'ennemi ». Une vie animale est une VIE, et en tant que telle doit être respectée. Rien ne peut justifier un tel sadisme. Combattre la militarisation des sociétés est encore le meilleur moyen trouvé pour faire cesser ces atrocités.

Torture, Irak/Abu Ghreib: 2 ans aprés les VRAIS coupables toujours libres
 
 
Brigades canines en Palestine occupée, à Abu Ghreib Irak occupé
Brigades canines en Palestine occupée, à Abu Ghreib Irak occupé

http://www.planetenonviolence.org/Utilisation-des-animaux-dans-les-guerres,2006-04-30_a741.html?PHPSESSID=8d3e0cc5e887f4709286db63f4e9eaa5
 
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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 18:16
http://www.yva.org.au/images/earthlings.jpg 

EARTHLINGS est un documentaire long-métrage américain sur la dépendance absolue de l'humanité à l’égard des animaux (animaux de compagnie, nourriture, habillement, divertissement, et recherche scientifique) mais aussi sur l’irrespect total pour ceux qu’on peut aussi qualifier de « marchandise ».

Le film est narré par Joaquin Phoenix (Gladiator) et la musique est celle du célèbre Moby.
 

Synopsis : en utilisant des cameras cachees et des images jamais montrees, EARTLINGS est une chronique des pratiques des plus grandes industries actuelles, dont les profits dépendent pour toutes - d'une maniere ou une autre - de l'exploitation animale.
Plus d'infos sur le film : http://www.isawearthlings.com/trailer.html 

Telechargez le film à: http://veg-tv.info/Earthlings

 
  Url de cet article: http://www.internationalnews.fr/article-14387118.html
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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 21:05
Criminologists have long recognized that premeditated, sadistic treatment of animals is a strong predictor of criminal and homicidal violence...




Rattle the Cage Productions
37 s - 16 sept. 2006


www.harpseals.org
Harpseals.org is an all-volunteer organization focused on ending the harp seal 'hunt' in Canada now and forever. We need your help to spread the word about the seals' plight and the strategy for ending this annual massacre of helpless seal pups. You can help by sponsoring this commercial / PSA in your town. Contact us for details. contact@harpseals.org. Let us know if you want to donate to air it as a commercial or work with your local public access cable station to air it as a PSA.












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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 21:40
Graphic Images

Criminologists have long recognized that premeditated, sadistic treatment of animals is a strong predictor of criminal and homicidal violence...


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Silent Screams: Dogs and Cats of the Fur Trade

The trade in dog and cat fur is LEGAL in Canada. Find out more: www.DogCatFur.com.
Dogs and cats, like those many of us love so dearly, are being brutally slaughtered and killed for their fur. Reports estimate about two million per year internationally. These beautiful, trusting animals are being skinned, just to provide fur and bits of fur trim, for clothing and accessories.
Video footage taken as part of an undercover investigation by the Humane Society of the United States in China, Thailand, and the Philippines, reveals dogs and cats in unspeakable, horrific conditions. They were found imprisoned in dirty, cold, damp cages, sometimes beaten, stabbed, strangled, or worse before being butchered horribly in plain view of the other animals. Some were strays. Some still had collars on. (Higher quality versions are available on DVD, VHS and Beta).


China - Dogs and Fur Trade












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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 18:17
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 20:29

Criminologists have long recognized that premeditated, sadistic treatment of animals is a strong predictor of criminal and homicidal violence...

________________________________________________________
The video that all meat-eaters should watch and every vegetarian should own, "Meet Your Meat," narrated by Alec Baldwin, covers each stage of life of animals raised for food. No PETA videos are copyrighted, so copy them for everyone you know. 
 
 



http://video.google.fr/videoplay?docid=-513747926833909134&q=%22peta%22&total=6733&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=1


Meet Your Meat 3 Dairy Cows & Veal Calfs
nhumane treatment of farm animals
PETA People for the Ethical Treatment of Animals
757-622-PETA http://www.PETA.ORG 





Meet Your Meat 4 Pigs




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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 08:03

"La grandeur d'une nation et ses progrès en matière morale peuvent être jugés par la façon dont ses animaux sont traités " Mohandas Gandhi  


http://animalamnistie.free.fr/images/Foie%20gras/gavage.jpg

 

Que ce soit en élevage traditionnel ou en élevage industriel, il est impossible de produire du foie gras sans souffrance animale.


Pour obtenir du foie gras, les producteurs rendent volontairement malade une oie ou, le plus souvent, un canard mâle. Deux à trois fois par jour, une énorme masse de bouillie épaisse est injectée dans son estomac. Pour le forcer à avaler cette pâtée, un tube métallique de 20 à 30 cm est enfoncé sans ménagement dans sa gorge.

L'enfoncement brutal du tube provoque des irritations et souvent même des infections douloureuses. De plus, comme l'oiseau affolé se débat, il arrive fréquemment que le tube lui déchire l'œsophage ou même lui transperce le cou.

 15 kg de spaghettis en trois secondes, ça vous dit ?


En fin de gavage, un canard qui au départ pesait 4 kg doit avaler de force, chaque jour, 2 kg de pâtée de maïs (l'équivalent, pour un humain, de 30 kg par jour). Cette pâtée est injectée dans son estomac en deux fois (1 kg le matin et 1 kg le soir) en seulement trois secondes à chaque fois.

Au bout de deux semaines de ce traitement, le foie de l'animal atteint cinq à dix fois sa taille normale. Rendu obèse par cette suralimentation forcée et déséquilibrée, les dimensions de son foie hypertrophié rendent sa respiration difficile. Dans les rares cas où il n'est pas déjà encagé, ses déplacements deviennent pénibles, à tel point qu'il finit souvent par se traîner en s'appuyant sur les ailes. Il souffre de diarrhées et fréquemment de maladies hépatiques et digestives (entérites, etc.). Les blessures, les maladies et le stress que doivent endurer ces oiseaux expliquent que beaucoup ne résistent pas à un tel traitement : le taux de mortalité des canards est multiplié par 10 ou 20 pendant la période de gavage. Si le gavage était poursuivi quelques jours de plus, la totalité de l'élevage finirait par en mourir.

Dans la nature, les canards vivent en grande partie sur l'eau. Dans ces élevages, pour les empêcher de fuir à l'approche du gaveur, la plupart sont encagés. Leur cage est si petite qu'ils ne peuvent pas se mettre debout correctement, encore moins y battre des ailes ou même se retourner.

Pour ceux restés vivants jusqu'au bout, la période de gavage se termine par un voyage vers l'abattoir, où ils seront électrocutés puis égorgés.

Les canes subissent un autre sort : elles sont, dès leur naissance, gazées ou broyées jusqu'à ce que mort s'ensuive. Leur crime ? Produire un foie gras moins apprécié des amateurs ...
Les oies et canard ne stockent-ils pas de la graisse naturellement avant d'effectuer leur
migration ?


Le canard de Barbarie (race dont sont issus la plupart des canards « mulards » gavés pour le foie gras) n'est pas migrateur ... De toute façon, les oiseaux migrateurs stockent leurs graisses surtout sous la peau (en particulier au niveau de la poitrine) et pas dans le foie ! De plus, l'engraissement avant migration est modéré pour ne pas trop alourdir l'oiseau et lui permettre de voler correctement.

Regardez avant de manger !

Un bloc de toxines
Un peu d'éthique dans nos assiettes
Ce que vous pouvez faire


http://www.gan.ca/campagnes/enqu%C3%AAte+qu%C3%A9b%C3%A9coise+sur+le+foie+gras/citations+de+l%27enqu%C3%AAteur.fr.html

 

 

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