2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 06:24

Internationalnews

2 août 2012

Mondialisation 31 juillet 2012

 

Les enjeux de la crise mondiale : austérité, guerres, brutalité policière et mensonge médiatique

 

 

  

Conférence du Centre de recherche sur la mondialisation

"Les enjeux de la crise mondiale: austérité, guerres, brutalité policière et mensonge médiatique"


Conférenciers :

- Michel Collon, journaliste belge, auteur de « La Stratégie du Chaos », fondateur d'Investig'Action

- Michel Chossudovsky, professeur d'économie (émérite), auteur de « Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial », directeur du Centre de recherche sur la mondialisation

- Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de la CLASSE (Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ)

4 juillet 2012

 Intervention de Michel Collon: 

 Michel Collon - Guerres et médiamensonges (vidéo) 


Partie 1/5


Partie 2/5


Partie 3/5


Partie 4/5


Partie 5/5

Dossier Syrie 

Syria war nationalturk-0238


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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 21:08

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27 juillet 2012

 

RÉSEAU VOLTAIRE 21 JUILLET 2012

 

Depuis janvier, un groupe d’une quarantaine d’exilés syriens se réunit secrètement place de l’église Saint-Louis à Berlin, dans les locaux de la Stiftung Wissenschaft und Politik [1]. Si cette fondation est financée par le patronat allemand, les réunions le sont par les départements US d’État et de la Défense.

 

Elles sont présidées par Steven Heydemann, un double national US-Israélien, qui a longtemps travaillé pour la CIA [2], avant de devenir chercheur à l’US Institute of Peace. Cet organisme, qui fournit le cadre officiel des réunions est —contrairement à ce que pourrait laisser supposer son intitulé— un paravent du Pentagone [3]. Non sans surprise, le ministère suisse des Affaires étrangères est associé à ce projet.

 

Le programme est intitulé « Le jour d’après. Soutenir une transition démocratique en Syrie » [4]. Dans le vocabulaire orwellien de Washington, « transition démocratique » signifie le passage du président élu et plébiscité par le peuple syrien Bachar el-Assad à un président choisi par les puissances occidentales ; et l’expression « jour d’après » désigne la période suivant le renversement du régime syrien par ces mêmes puissances occidentales.

 

Alors que les Syriens approuvaient par référendum une nouvelle constitution [5], le groupe de travail en rédigeait une autre. Il définissait aussi ce que serait la politique du futur gouvernement syrien. Le document final a été présenté par la secrétaire d’État US, Hillary Clinton, au président du Conseil national syrien, Abdel Bayset Syda [6], lors de la 3e conférence des Amis de la Syrie à Paris, le 6 juillet. M. Syda a accepté de mettre en œuvre cette « feuille de route ».

[1] Le directeur de la fondation, Volker Perthes, participait en juin 2008 à la réunion annuelle du Groupe de Bilderberg avec Bassma Kodmani, directrice de l’Arab Reform Initiative et actuelle porte parole du Conseil national syrien.

[2] Selon un schéma classique, cette activité était couverte par la Fondation Ford, par l’US Information Agency et par la Freedom House.

[3] L’US Institute of Peace a été créé en même temps que la National Endowment for Democracy, dont il est le pendant. Sur les documents du Congrès, son budget figure dans celui du Pentagone, tandis que celui de la NED est rattaché au département d’État.

[4] “The day after : Supporting a democratic transition in Syria”

[5] « La Constitution de la République arabe syrienne 2012 », Réseau Voltaire, 26 février 2012.

[6] La presse occidentale a pris l’habitude d’orthographier le nom de M. Syda en ajoutant un « a », en « Sayda », de manière à éviter la confusion avec la maladie du même nom.

 

http://www.internationalnews.fr/article-washington-a-redige-une-nouvelle-constitution-pour-la-syrie-108592810.html

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 12:37

Internationalnews

13 juillet 2012

Le Grand Soir,12 juillet 2012

 

Libye – Nouvel échec du CNT face aux tribus et aux milices

 

Titre original: La Libye après l’intervention impérialiste


Règlements de comptes, torture, violence ethnique, corruption généralisée, milices surarmées formées d’anciens « rebelles » se retournant les unes contre les autres, tribus réclamant leur autonomie, pouvoir central impuissant et compagnies pétrolières étrangères pompant allègrement le pétrole du peuple libyen, voilà à quoi ressemble la Libye après l’intervention impérialiste.





Du 27 juin au 1er juillet 2012, des affrontements entre tribus rivales ont fait 47 morts et plus d’une centaine de blessés dans le sud-est libyen (2). Dans le sud-ouest et plus précisément dans les villes de Mizdah et Al-Chakika des combats entre les tribus de Zentan et d’Al-Machachiya ont fait 105 victimes et des centaines de blessés.


En avril 2012, des groupes armés s’affrontaient près de Zouara à 80 km de Tripoli (3). Les différentes milices (plus de 100 rien qu’à Tripoli !) non contentes de s’entretuer, font régner une véritable terreur sur l’ensemble du territoire libyen. Leurs trafics notamment d’armes et d’alcool dégénèrent en règlements de comptes violents :


« Chaque milice a son quartier et une véritable économie de la violence s’est mise en place. Il y a de l’alcool, des armes, des trafics des luttes d’influence. Tout cela dégénère très vite en règlements de comptes ; on a tous les ingrédients d’une guerre civile larvée... » disait Patrick Haimzadeh ancien diplomate français (4).

 


Dans son dernier rapport sur la Libye, Amnesty International constate que « un an après le soulèvement, des milices au comportement ’anarchique’ commettent des violations massives ».

 

Les milices de Misratah et de Zintan « ont ainsi chassé de chez eux tous les habitants de Tawargha, soit environ 30 000 personnes, et ont pillé et incendié leurs logements en représailles contre des crimes que des Tawarghas sont accusés d’avoir commis pendant le conflit. Des milliers de membres de la tribu des Mashashyas ont eux aussi été forcés à quitter leur village par des miliciens de Zintan. » (5)


Il ne s’agit là que de quelques exemples de ces crimes, de ces affrontements entre tribus, milices et autres seigneurs de guerre. Malgré cette « guerre de tous contre tous », la production de pétrole assurée par des compagnies étrangères, quant à elle, coule à flots. Elle a même retrouvé son niveau d’avant l’intervention impérialiste !


La violence, l’arbitraire et l’anarchie, au mauvais sens du terme, font partie intégrante du quotidien des libyens auxquels l’OTAN avait pourtant promis démocratie, liberté, respect des droits de l’Homme et tutti quanti.

 

Non seulement le Conseil National de Transition (CNT) tolère ces crimes, mais il les encourage. Ainsi le 2 mai 2012, le CNT a voté une loi(loi 38) protégeant les responsables de ces exactions si elles ont pour but de « promouvoir ou protéger la révolution » (6).


L’intervention impérialiste a brisé également l’unité du peuple libyen. En mars 2012, la Cyrénaïque, un tiers du territoire, où se trouve l’essentiel des ressources pétrolières et gazières a proclamé son autonomie. Son Conseil intérimaire est dirigé par le prince Ahmed Al Zoubaïr al Senoussi petit neveu du roi Idriss Al Sanoussi.


A quelques jours des élections de l’assemblée constituante du 7 juillet 2012, des incidents violents se sont produits dans cette région de l’est libyen.


Le 1er juillet 2012, des hommes armés ont saccagé les bureaux de la commission électorale de Benghazi pour protester contre la répartition des sièges dans la future assemblée constituante qui devrait être élue le 7 juillet.


Ils réclament pour la Cyrénaïque un nombre de sièges égal à celui des des deux autres régions, la Tripolitaine (ouest) et le Fezzane (sud). Le 5 juillet, c’est le dépôt contenant le matériel électoral qui a été incendié à Ajdabiya. Le 6 juillet, un fonctionnaire de la commission électorale a été abattu. Son hélicoptère, qui transportait des urnes, a été la cible des tirs d’armes légères (7). Le 7 juillet, un homme hostile aux élections a été tué dans un échange de tirs à Ajdabiya.


La Cyrénaïque comme d’ailleurs les Toubous (ethnie du sud d’origine africaine) appellent au boycott du scrutin du 7 juillet 2012.


Berbères, Toubous et autres Touaregs revendiquent, eux, leur spécificité culturelle et linguistique (8) et les tensions avec les tribus arabes dominantes se règlent souvent les armes à la main faisant plusieurs dizaines de morts. L’éclatement de la nation libyenne, construction récente et fragile, en entités plus ou moins indépendantes du pouvoir central et dominées par des tribus s’entretuant mutuellement est un risque réel, conséquence directe de l’intervention impérialiste.


L’autre conséquence directe de l’intervention militaire occidentale en Libye est le morcellement du Mali. Car si l’OTAN n’avait pas envahi la Libye et imposé un CNT à sa solde, jamais le Nord du Mali n’aurait pu être occupé par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et ses alliés islamistes. L’occupation de vastes territoires maliens est rendu possible grâce à la complicité des États-Unis, de la France et de leurs serviteurs locaux regroupés dans la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).


Les armes qui ont permis aux assaillants de s’emparer des deux tiers du territoire malien provenaient des arsenaux libyens. Le Qatar qui a participé à la guerre en Libye et qui finance avec l’Arabie Saoudite l’opposition syrienne, apporte son soutien financier, sous couvert d’aide humanitaire, aux mouvements armés qui agissent au nord du Mali. 


« Le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soi-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou etc. » disait Sadou Diallo maire de Gao (9).


Mais ce que le maire n’a pas compris, c’est que la France dont il demande l’intervention militaire, travaille main dans la main avec le Qatar sous la houlette des États-Unis qui, eux, agissent bien sûr à travers l’OTAN mais aussi à travers l’AFRICOM (Commandement militaire des États-Unis pour l’Afrique ).


Ce commandement leur permet non seulement de contrer la présence chinoise en Afrique, mais aussi et surtout de s’approprier les immenses richesses minières et pétrolières du continent. C’est dans ce cadre général qu’il convient de situer l’intervention impérialiste en Libye et ses prolongements au Mali.


L’intervention impérialiste en Libye a fait des dizaines de milliers de victimes innocentes. Elle a détruit l’essentiel de l’infrastructure économique du pays. Elle a brisé l’unité de la nation libyenne. L’impérialisme américain et son supplétif européen ont imposé au peuple libyen par la violence un pouvoir sans légitimité aucune, mais qui leur est totalement soumis. Les bourgeoisies occidentales, à travers leurs compagnies, peuvent désormais pomper, tels des vampires, le pétrole libyen en toute quiétude.

Mais ces rapaces sont insatiables. Leurs visées impérialistes portent maintenant sur le sous sol de tout le Sahel africain en exploitant les mécontentements des populations marginalisées par les régimes en place. La destruction de la Libye rappelle étrangement la destruction de l’ex-Yougoslavie, de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Côte d’Ivoire et bien d’autres États encore.


Aujourd’hui, l’impérialisme américain et européen avec l’aide de leurs alliés locaux (Arabie Saoudite, Qatar, Turquie etc.) sont en train de détruire la Syrie pour imposer, là encore, un pouvoir à leurs bottes.


Toutes les nations qui n’ont pas les moyens militaires pour se défendre sont des cibles potentielles de l’impérialisme. Cette violence exercée sur des peuples sans défense est intimement liée aux fondements même du système capitaliste dont le seul et unique but est la maximisation du profit par tous les moyens.


Rien n’arrêtera cette minorité d’exploiteurs d’exercer sur l’immense majorité d’exploités, à travers le monde, une répression et une cruauté sans limite pour atteindre leur objectif. La résistance et le combat pour la destruction du capitalisme doivent être planétaires.


Mohamed Belaali

(1) http://www.belaali.com/article-l-imperialisme-est-l-ennemi-des-peuples-le-cas-de-la-libye-68565735.html

(2) http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20120701101410/

(3) http://www.rfi.fr/afrique/20120404-libye-reprise-affrontements-entre-groupes-armes-zouara-ouest-tripoli

(4) http://www.bbc.co.uk/afrique/nos_emissions/2012/02/120215_invite.shtml

(5) http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Crises/Afrique-du-Nord-Moyen-Orient/Actualites/Libye-un-apres-le-soulevement-des-milices-commettent-des-violations-massives-4673

(6) http://allafrica.com/stories/201205110309.html

(7) http://www.humanite.fr/monde/libye-premieres-elections-sous-tension-500391

(8) http://www.irinnews.org/fr/Report/95542/LIBYE-Les-minorit%C3%A9s-libyennes-revendiquent-leurs-droits

(9) http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/international/article/sadou-diallo-maire-de-gao-au-mali-le-gouvernement-francais-sait-

 

Source de la photo: talentpaperblog.fr

Les emphases sont d'IN

 

La Libye: un pays qui était condamné à la recolonisation (I)

La Libye: un pays qui était condamné à la recolonisation (II)  

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 13:17

Internationalnews

9 juillet 2012

 

 

Capitaine Martin



Sous la présidence d’Obama, l’impérialisme étasunien a endossé les habits de protecteur des peuples de la planète grâce à une rhétorique humanitaire bien ficelée qui sert aujourd’hui à enrober chaque agression, chaque violation de la loi internationale, chaque guerre de pillage et/ou de conquête.


Les anciens colonisateurs européens et leurs cousins d’Amérique, naguère enrichis par le génocide des Indiens et l’esclavage africain, veulent nous faire croire qu’ils protègent aujourd’hui les peuples qu’ils massacraient hier. Mais si la liberté, voire la vie, des peuples de couleurs ou non-chrétiens, n’avaient jusqu’ici que peu d’intérêt pour les défenseurs des valeurs démocratiques, force est de constater que, dans la configuration géopolitique actuelle, les droits de l’homme sont devenus le mot d’ordre de l’Empire. Et les soi-disant organisations occidentales spécialisées dans la défense des droits humains occupent une place stratégique de premier plan.


Parmi ces organisations, Amnesty International et Human Rights Watch. Elles dépensent ainsi toutes les deux une grande partie de leur énergie à soutenir les États-Unis et leurs affidés, pourtant bien connus pour piétiner allégrement la souveraineté des pays les plus faibles comme s’ils incarnaient à eux seuls le droit international.


Á la mi-mai, des milliers de manifestants pacifistes ont protesté contre le sommet de l’OTAN à Chicago. Dans le même temps, Amnesty International organisait un contre-sommet dont les rangs étaient formés de militants favorables à l’intervention de l’Oncle Sam en Afghanistan. La tristement célèbre Madeleine Albright, qui estimait il n’y a encore pas si longtemps que la guerre en Irak et l’embargo, pourtant responsable de la mort de milliers d’enfants, se justifiaient, s’est naturellement joint à ce macabre cortège.

 

L’ancienne secrétaire d’Etat (sous l’ère Bush, excusez du peu) et l’ONG ont depuis estimé que la présence étasunienne en Afghanistan devait se prolonger autant que nécessaire pour le bien des femmes afghanes. Un exemple parmi d’autre de la collusion entre les uns et les autres…


Et une position d’autant plus incompréhensible que les États-Unis ont dépensé des milliards de dollars dans une joint-venture avec le Pakistan et l’Arabie saoudite pour aider les islamistes à renverser le président Mohammed Nadjibullah qui, soutenu par l’Union soviétique et animé par des idées progressistes, avait pourtant plaidé la cause des femmes afghanes.


Aujourd’hui, Amnesty International et Human Rights Watch accusent de concert la Chine et la Russie d’être des ennemies des droits humains en Syrie parce que ces pays ont tous deux refusé de jouer la carte de l’intervention militaire dont on connaît désormais les conséquences en Libye.


Lorsqu’Amnesty International et Human Rights Watch font activement campagne en faveur d’une guerre, il est curieux de constater que cette dernière colle systématiquement aux plans de l’Empire.

 

Ces deux organisations humanitaires ont fourni une grande partie des munitions durant la guerre aux rebelles libyens tout en se faisant caisse de résonnance de la propagande étasunienne en faisant croire au monde entier qu’un massacre imminent allait se perpétrer à Benghazi.


Ces deux associations pratiquent en réalité l’imposture à l’échelle planétaire, feignant d’un côté de s’occuper des droits humains et soutenant de l’autre les États-Unis et leurs affidés dans leurs guerres impérialistes tout en se drapant des oripeaux du droit international.


Amnesty International et Human Rights Watch sont bel et bien de parfaits mercenaires de l’Empire.


Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/article-amnesty-internati...

 

http://www.internationalnews.fr/article-amnesty-international-et-human-rights-watch-les-mercenaires-de-l-empire-107919990.html

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 09:50

Internationalnews

3 juillet 2012

Naturalnews

July 03, 2012

 

Genetically-Modified Babies

By D Holt 


US fertility researchers from the Institute for Reproductive Medicine and Science of Saint Barnabas in New Jersey have created 30 healthy babies who have been genetically altered. It has been confirmed that two of these children have the DNA of three parents.

 

The babies were created when women were treated for infertility by Professor Jacques Cohen and his team. Their eggs had defects in tiny structures in their egg cells called mitochondria. They had mitochondria from donor eggs inserted into these eggs, as well as DNA from sperm cells. The mitochondria contain DNA and therefore have carried the donor DNA into the egg. The babies will now pass on this genetic change to their children down the maternal line when they reproduce.


Professor Cohen is regarded as a controversial but brilliant pioneer in the world of reproductive medicine. His work on helping infertile couples has resulted in advances in the ability to help infertile men have their own offspring, by inserting genetic material from sperm into egg cells so that donor sperm is not required. However, many see that some of his research, and some of his claims, to be a step too far, such as the claim that he could clone children.

 

Worthless and dangerous tinkering

Lord Winston, of the Hammersmith Hospital in West London, told the BBC yesterday: "Regarding the treatment of the infertile, there is no evidence that this technique is worth doing . . . I am very surprised that it was even carried out at this stage. It would certainly not be allowed in Britain."

A spokesman for the Human Fertilization and Embryology Authority (HFEA) agreed that due to the possibility of altering the human germ line, it would not license the technique in Britain. However, the less rigid rules on fertilization treatment in other countries mean that this kind of technology could allow modifications to the gene pool worldwide. Whilst these are the first "healthy" babies that have been genetically modified, the long term effects of carrying DNA from three parents is not known.

 

The technique used could allow the parents of a child to choose a third parent with traits they wish their children to have, such as being taller, and would open up the whole debate about the ethics of designer babies. As a species, we have to be very careful that our inventions, such as this technique, do not cause damage to the genes of our future descendants.

 

Designer babies
Sources for this article include:

http://www.dailymail.co.uk

http://www.txtwriter.com/Onscience/Articles/mtDNAtransfer.html

http://roblorinov.wordpress.com

About the author:
D Holt is currently involved in research in the UK into the mechanisms involved in healing due to meditation, hypnosis and other ''spiritual'' healers and techniques. Previous work has included investigations into effects of meditation on addiction, the effects of sulphites on the digestive system and the use of tartrazine and other additives in the restaurant industry. new blog is now available at http://tinyurl.com/sacredmeditation or follow on twitter @sacredmeditate

 

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Jacques testard : manipulations génétiques: vers l'eugénisme

Des "prédispositions génétiques" à la tentation de l'eugénisme par jacques testardLes dons du téléthon iront-ils aux dirigeants du téléthon ?

 Le meilleur des mondes (Film d'après Huxley, VF)

http://recordbrother.typepad.com/imagesilike/images/brave_new_world_cover_1.jpg

 

Photos: http://africanspotlight.com, eneticsandsociety.org, www.sciencephoto.com

        

http://www.internationalnews.fr/article-u-s-researchers-create-30-genetically-modified-human-babies-107720506.html

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 00:57

Internationalnews

3 juillet 2012

Commondreams

July 2, 2012

Soy Industry Stands to Gain Hundreds of Millions Annually from Open Ocean Aquaculture

WASHINGTON and BRUSSELS - July 2 - If proponents of soy in aquaculture alliance have it their way, soy will be used to feed fish in open ocean pens in federal waters, a move that would negatively impact the marine environment as well as the diets of both fish and consumers.

Food & Water Watch and Food & Water Europe’s new report, “Factory-Fed Fish: How the Soy Industry is Expanding Into the Sea,” shows how a collaboration between two of the most environmentally damaging industries on land and sea —the soy and open ocean aquaculture industries, respectively—could be devastating to ocean life and consumer health. And since much of the soy produced in the United States is genetically engineered (GE), consuming farmed fish would likely mean eating fish that are fed GE soy.

“Our seas are not Roundup ready,” said Wenonah Hauter, Executive Director of Food & Water Watch. “Soy is being promoted as a better alternative to feed made from wild fish, but this model will not help the environment, and it will transfer massive industrial farming models into our oceans and further exacerbate the havoc wreaked by the soy industry on land—including massive amounts of dangerous herbicide use and massive deforestation.”

The powerful soy industry, which is well represented in Washington, D.C. and Brussels, stands to gain over $200 million (€160 million) each year by aggressively promoting the use of soy to feed farmed fish at a time when more and more consumers are eating seafood sourced from aquaculture or fish farms. Close to half of the seafood we consume globally comes from these factory fish farms.

Unfortunately, increased use of soy in fish feed could do greater harm to the health of fisheries by increasing the amount of soybeans grown. Like other monoculture crops, soybeans require large amounts of fertilizer for their production. Much of this fertilizer gets washed off the fields and into waterways that eventually lead to important fisheries such as the Gulf of Mexico or the Chesapeake Bay. The nitrogen and phosphorus from this fertilizer contributes to the dead zones in these fisheries, reducing the number of fish that live there and the ability of fishermen to catch them.

Relying on soy to feed farmed fish could also have devastating affects on consumer choice. In 2007, there were total of 279,110 soybean farms. A 2008 report indicated that only 1,336 soybean farms were certified organic, which do not allow the use of GE crops. This leaves a lot of room for non-organic soybean farms to produce crops from GE seeds. GE soy-fed fish would probably not need to be labeled, so consumers wouldn’t know that they were eating fish fed with GE soy. Considering that Monsanto and Cargill would be big players—two agribusinesses that use GE seeds—this scenario seems likely.  

While the soy industry is busy promoting soy as an environmentally friendly alternative to fish feed from wild fish, it is clear that soy is not a natural food for fish to eat, and that its use can be destructive to ocean ecosystems. Fish have a difficult time digesting it, and it causes nutrient deficiency. As a result, fish tend to produce excessive amounts of waste, which attracts disease and bacteria, and disrupts the normal ecology of the immediate marine environment.

 

For any questions regarding the report, please contact Rich Bindell at 202-683-2457 or RBindell@fwwatch.org.

 

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Food & Water Watch works to ensure the food, water and fish we consume is safe, accessible and sustainable. So we can all enjoy and trust in what we eat and drink, we help people take charge of where their food comes from, keep clean, affordable, public tap water flowing freely to our homes, protect the environmental quality of oceans, force government to do its job protecting citizens, and educate about the importance of keeping shared resources under public control.

Food & Water Europe is the European program of Food & Water Watch, a nonprofit consumer organization based in the United States that works to ensure the food, water and fish we consume is safe, accessible and sustainable. So we can all enjoy and trust in what we eat and drink, we help people take charge of where their food comes from, keep clean, affordable, public tap water flowing freely to our homes, protect the environmental quality of oceans, force government to do its job protecting citizens, and educate about the importance of keeping shared resources under public control.

 

Photos: http://ecowatch.org

 

http://www.internationalnews.fr/article-ocean-farmed-fish-brought-to-you-by-monsanto-and-cargill-107722615.html


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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 04:24

Internationalnews

 

La Nouvelle République

 

De la question palestinienne, à la question libyenne, l’impunité d’Israël et la position des Etats-Unis vis-à-vis du Conseil de sécurité et de la CPI, Cherif Abdedaïm, pour La Nouvelle République, fait le point avec Me Gilles Devers, avocat français, et porte-parole du collectif d’avocats ayant déposé une requête en justice auprès la CPI pour crimes de guerre lors de la guerre de Ghaza de 2008-2009

 

Me Gilles Devers à La NR : « « La puissance des Etats-Unis transforme le Conseil de sécurité en un outil au service de leurs intérêts »

La Nouvelle République : En déposant, en janvier 2009, une plainte devant la Cour Pénale internationale pour crimes de guerre des officiers israéliens, croyez-vous encore, en tant que collectif des avocats, à la loyauté de cette Cour compte tenu qu’Israël a toujours méprisé le droit international sans aucune inquiétude et en toute impunité ?

Gilles Devers : Je n’ai aucune raison de mettre en cause la loyauté de la Cour Pénale Internationale, bien au contraire. La Cour Pénale Internationale peut donner l’impression de répondre dans un fonctionnement au double standard, mais cette première impression résulte d’une lecture trop rapide. La Cour est saisie selon le double standard, mais pour ce qui la concerne, elle applique le standard unique.

Dans le cadre de la Libye ou du Soudan, la Cour a été saisie directement par le Conseil de sécurité. C’est donc le Conseil de sécurité qui pratique le double standard en choisissant les affaires qu’il défère à la Cour et en garantissant l’impunité à d’autres.

S’agissant de la Palestine, le bureau du Procureur aurait pu être plus présent, plus incitatif. Mais il est hors de question de mettre en cause la Cour elle-même, c’est-à-dire les juges… pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont pas été saisi ! Si le dossier est enfin transmis aux juges, on pourra alors parler du travail de la Cour. Critiquer la Cour à ce stade, c’est de la méconnaissance ou du procès d’intention. 

Il faut également tenir compte d’autres réalités. Le monde arabe ou musulman a pour l’essentiel refusé de ratifier le statut de la Cour, et il n’y a eu aucun soutien des Etats aux démarches des Palestiniens devant la CPI. 

La Tunisie vient de rejoindre les trois pays qui avaient déjà ratifié le traité de Rome instituant la CPI, à savoir la Jordanie, les Comores et Djibouti. Si le bloc du monde arabo-musulman, soit une quarantaine d’Etats, ratifiait le traité de Rome, le bureau du Procureur en tiendrait nécessairement compte. Restons optimistes : le mouvement d’adhésion à la CPI a vocation à s’étendre. Adhérer à la Cour Pénale internationale ne donne compétence à cette Cour que pour les crimes les plus graves à savoir les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, et refuser la ratification donne le sentiment que la page de ces crimes n’est pas tournée…

110 Etats ont déjà ratifié le traité et il n’y a pas de raison fondamentale pour que d’autres s’abstiennent de le faire. On sait en revanche que des pays tels que les Etats-Unis et Israël refuseront toujours de ratifier ce traité. Aussi, qualifier cette Cour d’occidentale parce qu’elle serait sous l’emprise des Etats-Unis est un non-sens. Le droit pénal international est une construction lente qui tient compte de beaucoup de contingences, mais qui progresse. Derrière le droit pénal se sont les libertés fondamentales qui sont protégées.

 

La Nouvelle République : Vous reconnaissez qu’en ce qui concerne les prisonniers palestiniens, Israël a également violé le droit international. Pourquoi, donc, les instances chargées de veiller à l’application du droit international demeurent-elles passives face à cela ?

Gilles Devers : Le droit international, et donc les violations du droit international, sont bien connues. On dispose de références juridiques très précises, et la jurisprudence internationale notamment celle du Tribunal Pénal pour l’ex-Yougoslavie a permis de donner une lecture très actuelle de ces crimes de droit pénal. Il est ainsi reconnu que le recours à la torture est une violation du droit quelles que soient les circonstances. Aucune situation de fait ne peut autoriser le recours à la torture. De plus, tout jugement doit répondre aux règles du procès équitable, garanti par le droit international. Il en est de même des conditions de détention sur lesquelles on dispose là encore de très nombreuses garanties. 

Il faut toujours avoir à l’esprit que la Palestine a la qualité juridique de territoire occupé, qu’Israël est la puissance occupante, et que le droit est donc clairement énoncé par la IVème Convention de Genève et le premier protocole de 1977. 

La Cour pénale internationale ne peut pas se saisir elle-même. Il y a actuellement, avec les Palestiniens, un travail d’élaboration qui est en cours pour constituer des dossiers qui soient conformes à ce qu’exige la réglementation de cette Cour. Il restera à convaincre le Procureur de transmettre le dossier à la Cour pour que celle-ci statue enfin afin de déterminer si elle est compétente sur la Palestine.

De nombreuses contributions sont déjà réunies pour dire que la Cour a cette compétence. Ce qui est certain c’est que ce n’est pas au Procureur de dire si la Cour est compétente ou non. Il doit, parce qu’il existe des dossiers sérieux, transmettre l’affaire à la Cour qui statuera. Bien entendu, nous sommes prêts pour ce débat, qui devra se tenir dans le meilleur respect des règles de droit. 

 

La Nouvelle République : En ce qui concerne les « cimetières numéros », pouvez-vous d’abord expliquer à nos lecteurs en quoi cela consiste ; et ensuite, avez-vous une idée sur le nombre de prisonniers palestiniens victimes de cette politique du moment que vous enquêtez sur ce dossier ? 

Gilles Devers : Cette question des cimetières numérotés est en réalité bien connue en Palestine, et notamment par les familles, mais elle fait l’objet d’une inadmissible tolérance. Le droit international et le sens de l’humanité convergent pour dire qu’après le décès, le corps est rendu à la famille. Or, les autorités gouvernementales d’Israël ont une autre pratique, car ils s’autorisent parfois à refuser de restituer les corps. La Croix-Rouge est informée du décès, mais le certificat de décès n’est pas remis à la famille. Il est attribué un numéro au cadavre, qui reste ensuite enterré sous contrôle de la puissance occupante. 

C’est une situation qui viole gravement le droit, et que rien n’est de nature à justifier. Les associations qui défendent les droits des prisonniers palestiniens en Palestine connaissent cette situation et s’en préoccupent. Toutefois les informations restent par hypothèse difficiles à obtenir. Mais sur le seul territoire de Ghaza, plus de 300 familles se sont faites connaître, concernées par cette situation. Nous avons notamment rencontré un père de famille qui depuis 20 ans a appris le décès de son fils mais n’en a jamais eu confirmation officielle. Il espère toujours que son fils est vivant.

 

La Nouvelle République : Israël s’est toujours caché derrière l’argument sécuritaire pour tout se permettre : construction du Mur, embargo, répression délibérée, etc. Pourquoi cette même communauté internationale soucieuse des soi-disant civils en Libye, en Syrie reste-elle indifférente au sociocide palestinien ? 

Gilles Devers : On peut répondre par l’un des points les plus nets, à savoir l’avis rendu par la Cour Internationale de Justice en juillet 2004 sur la construction du mur. La Cour Internationale n’a pas rendu un jugement mais un avis, mais cet avis de plus de 80 pages est extrêmement précis et répond point par point à tous les arguments qui étaient opposés par l’Etat d’Israël. La Cour confirme que dans l’ensemble des territoires occupés, s’applique la IVème Convention de Genève et le Pacte des droits civils et politiques de 1966. Elle indique que la construction du mur est illégale, que cette construction vise à réaliser des appropriations indues de territoires, causant des dommages considérables au peuple palestinien. La Cour indique qu’il est du devoir de tous les Etats de faire respecter le droit international notamment tel qu’il résulte des avis rendus par la Cour Internationale de Justice. 

Or, je constate qu’il y a eu de la part des Etats beaucoup de commentaires et de discours mais que rien n’a été entrepris. Pour autant la lecture du droit faite par la Cour Internationale de Justice est à la disposition de tous, et la société civile a commencé à se préoccuper de faire appliquer elle-même ces règles de droit désormais bien connues.

 

La Nouvelle République : Les Etats-Unis n’arrêtent pas de donner des leçons de droits de l’homme, de liberté et de démocratie, or, concernant l’adhésion de la Palestine à l’ONU, ils ont usé de leur droit de véto ; n’est-ce pas là un reniement de ces valeurs face à un droit inaliénable ?

Gilles Devers : Il existe évidemment dans la société américaine des éléments très démocratiques. Mais s’agissant de leur politique extérieure, les Etats-Unis se situent de manière permanente en violation du droit international. Le budget militaire US représente à lui seul 45% des dépenses dans le monde, alors que les Etats-Unis ne sont pas menacés d’envahissement par le Canada ou le Mexique … c’est dire que c’est une armée qui est uniquement chargée de défendre les intérêts économiques des Etats-Unis en dehors des frontières des Etats-Unis. C’est l’illégalité majeure et tout le reste en découle. 

Chacun a pu voir le parcours du Président Obama commencé avec le discours du Caire et l’affirmation nette que l’arrêt de la colonisation était un impératif. Deux ans plus tard, l’administration US a lâché sur tous les fronts. Dans le même temps, la prison de Guantanamo qui viole les bases du droit international reste toujours en activité. On pourra dire que les Etats-Unis respectent le droit international quand ils ratifieront les traités les plus importants. Or, ils refusent de ratifier le traité de la Cour Pénale Internationale et le Pacte de 1966, ce qui montre qu’ils construisent leur politique internationale en violation du droit. 



La Nouvelle République : Concernant la Libye, l’enquête du procureur Luis Moreno-Ocampo a débouché sur la délivrance par la CPI le 27 juin d’un mandat d’arrêt pour crimes contre l’humanité contre Mouammar Kadhafi, son fils Saïf Al-Islam et le chef du renseignement libyen Abdallah ; n’est-ce pas là une décision hâtive alors, que dans d’autres cas, les enquêtes duraient éternellement ?

Gilles Devers : Dans l’affaire de la Libye le point d’analyse centrale est que le Procureur n’agissait pas de lui-même mais parce qu’il était saisi par le Conseil de sécurité. C’est un exemple du double standard pratiqué par le Conseil de sécurité qui agit en fonction de critères politiques et non pas juridiques. 

D’un point de vue pragmatique, nous disposons maintenant, notamment avec cette procédure, de précédents indiquant que des mandats d’arrêts peuvent être décernés alors que l’enquête a encore peu progressé. Nous nous servirons de ces précédents dans nos procédures car la pratique de la Cour doit, elle, rester unique.



La Nouvelle République : Certains pensent que la résolution 1973 du Conseil de sécurité du 17 mars 2011 « a été détournée de son objet » étant donné que l’application de la Résolution a dégénéré en une guerre ayant pour but un changement de régime en Libye, objectif absolument incompatible avec l’esprit et la lettre de la Résolution. On parle même de l’instrumentalisation du Conseil de sécurité à des fins de politique de puissance. Partagez-vous cet avis ?

Gilles Devers : La résolution de 1973 était la première résolution importante fondée sur le principe de la responsabilité de protéger, qui résulte de travaux importants des Nations-Unies. Cette responsabilité de protéger est entendue comme une décision des organes de décisions de l’ONU. Elle permet de mettre fin aux errements du fameux droit d’ingérence par lequel une nation ou des ONG financées par des nations se permettaient d’interférer dans les affaires intérieures des Etats. Ainsi, en droit la résolution de 1793 dispose d’un fondement juridique. L’histoire et les enquêtes nous permettront de savoir s’il existait alors suffisamment d’éléments de fait. Nous verrons. En revanche, ce qui est certain, c’est que dans tous les travaux de l’ONU sur la responsabilité de protéger, il n’a jamais été envisagé que l’action décidée par le Conseil de sécurité puisse conduire à des actions positives avec des troupes au sol pour renverser un gouvernement. 

La Chine et la Russie avait accepté de laisser passer la résolution car ils avaient des assurances que le mandat donné ne conduirait pas à renverser le régime. Ils ont vu ce qui s’est passé, et s’agissant de la Syrie, en février 2012, ils ont fait jouer leur droit de véto alors que la résolution allait bien moins loin que pour la Libye. Compte tenu de la manière dont la France, la Gra nde Bretagne, les US ont agi, il sera désormais bien difficile de faire accepter une nouvelle résolution fondée que la « responsabilité de protéger ». 



La Nouvelle République : Comment expliquer la réticence de la CPI pour enquêter sur les crimes de l’OTAN, en Libye, qui selon les accusations de Me Ceccaldi, l’OTAN avait bombardé à la fois ce qui était à l’origine des positions militaires et des objectifs qui sont des objectifs civils ?

Gilles Devers : Le Conseil de sécurité poursuit des buts politiques et ses décisions politiques affaiblissent la perception du droit international, qui est ressenti comme appliqué de manière très différente selon les Etats concernés. Mais dans le même temps je dois considérer que progressivement les textes se renforcent. Surtout, nous avons de plus en plus d’application du droit par le biais des tribunaux internationaux, qu’il s’agisse du Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie, la Cour Pénale Internationale, de la Cour de justice de l’Union Européenne ou de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ou de la Cour interaméricaine des Droits de l’Homme. Il faut souhaiter que l’Afrique sache se doter le plus tôt possible d’une Cour répondant aux standards actuels du droit international. Ce sera certainement le meilleur moyen d’agir contre le double standard dont l’objet principal est d’assurer la prééminence des Etats-Unis, et peut-être demain d’autres Etats. 



La Nouvelle République : Considérant la politique du Conseil de sécurité, depuis la première guerre du Golfe, on est tenté de dire qu’on assiste à une dépravation de l’interprétation et de l’application du droit international. Qu’en pensez-vous ?

Gilles Devers : Sur ce plan, il n’y a rien à attendre du Conseil de sécurité. Rien. Je rappelle toutefois que le Conseil de sécurité, malgré tout, a toujours tenu le cap en indiquant que la Cisjordanie , Jérusalem Est, et la bande de Ghaza sont des territoires palestiniens relevant de la seule souveraineté palestinienne et qu’ils sont actuellement occupés militairement.



La Nouvelle République : Actuellement une campagne anti-iraniene est menée par les Etats-Unis et Israël ; est-il permis selon le doit international, d’intervenir militairement dans un État souverain, fût-il en passe de se doter de l’arme nucléaire ?

Gilles Devers : La puissance des Etats-Unis transforme le Conseil de sécurité en un outil au service de leurs intérêts. La volonté de domination politique et économique écrase le droit. De plus, nous ne somme plus dans les années 1945… Le Conseil de sécurité ressort intact, ignorant la nouvelle configuration du monde après la décolonisation. Des grands pays comme le Brésil ou l’Inde gardent un rôle très relatif, ce qui n’est pas logique car cela ne correspond pas à la réalité des faits. 

Mais dans le même temps, il ne faut pas tout focaliser sur le Conseil de sécurité. Il existe de nombreuses autres institutions de régulation et même de rééquilibrage, et la société civile a alors tout son rôle pour saisir des Cours internationales ou des Cours régionales qui participent très directement à l’élaboration du droit.

Je rappelle notamment que dans l’affaire Kadi, la Cour de Justice de l’Union Européenne en 2008 et 2010 a dit que les droits fondamentaux devaient être respectés sur tout l’espace européen, même s’il fallait pour ce faire remettre en cause les décisions arbitraires du Conseil de sécurité. En l’occurrence il s’agissait d’une personne qui avait subi un gel d’avoirs décidé par le Conseil de sécurité et appliqué par les instances européennes.

Les instances européennes soutenaient qu’elles n’avaient aucune marge de manœuvre car il s’agissait d’une décision du Conseil de sécurité. La Cour de Justice a répondu que si le Conseil de sécurité avait effectivement un grand rôle dans la définition de l’ordre mondial, ses décisions ne pouvaient avoir de force sur le territoire européen que s’il respectait les droits fondamentaux et notamment celui de ne remettre en cause les droits des personnes qu’en fonction d’une accusation précise et dans le respect des droits de la défense.


Le droit international va évoluer à l’initiative des peuples, et les Palestiniens sont en première ligne. 


Cet entretien, réalisé par Chérif Abdedaïm pour La Nouvelle République du lundi 13 février 2012, est également diffusé sur Afrique Démocratie.net et sur le blog de Cherif Abdedaïm, où l'on peut retrouver l'ensemble des entretiens qu'il a conduits.

Source : La Nouvelle République

 

Titre original: Me Gilles Devers à La NR : « La puissance des Etats-Unis transforme le Conseil de sécurité en un outil au service de leurs intérêts»

 

http://www.internationalnews.fr/article-me-gilles-devers-a-la-nr-la-puissance-des-etats-unis-transforme-le-conseil-de-securite-en-un-outil-a-104022083.html

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 18:17

Internationalnews

 

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Au cours de l'émission Internationales NDA est le premier homme politique à dénoncer publiquement la confiscation de la démocratie par une oligarchie non élue.

"Une oligarchie a mis la main sur l'Europe". "Ces plans n'aident pas les pays, mais les banques". "Les dirigeants européens, Baroso et consort n'ont jamais été élus, et ils obéissent aux maîtres du monde". " Ce qu'il n'ont pu faire par la conviction et la démocratie, ils le font par la force". Ils bafouent le suffrage universel". "L'euro favorise les rentiers, les grandes multinationales et les banquiers qui prêtent aux état et font un bénéfice sur ce que leur prêtent les banques centrales." 

 

25 mai 2010

 

http://www.internationalnews.fr/article-nicolas-dupont-aignan-denonce-le-nouvel-ordre-mondial-104241781.html

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 13:58

Internationalnews

 

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Comment Goldman Sachs, petite maison de courtage fondée en 1869 par un immigré allemand, est-elle devenue la banque d'affaires la plus puissante du monde?

La première chose que l'on apprend chez Goldman Sachs c'est que l'on ne doit pas parler de Goldman Sachs. Les anciens ont peur, les stagiaires se cachent. Depuis décembre 2006, les banquiers de Goldman Sachs savaient qu'une crise financière se préparait et ont largement tiré profit de cette précieuse information.

Les Américains, eux, en ont subi les conséquences et commencent à se réveiller. Ce plongeon au coeur de l'une des plus grandes institutions de Wall Street permet de lever le voile sur les méthodes de la finance mondiale. Source

 

 

 

 

 

Articles complémentaires:

 

Crise grecque: goldman sachs mène l'attaque contre l'europe

Goldman sachs makes $1 billion profit on food price speculation

Goldman sachs ou la magie du renflouement (vostf) + dossier sur goldman sachs et autres banksters

Goldman sachs: bien mal acquis profite toujours… Par serge halimi

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Greek people resist paying for crisis - Goldman helped create greek financial crisis and now eu and…

Comment goldman sachs a mis la grèce à genoux en 10 ans (vidéo)

Bp oil spill: Goldman Sachs sold $250 million of bp stock before the disaster

Les banques internationales exploitent la crise pour engranger des profits massifs

Des réseaux financiers criminels pilotent la crise de l’euro

Guerre financière pour la future domination bancaire mondiale

Pour punir les grandes banques, prends ton oseille et tire-toi

Betrayed by the bailout: the death of democracy (w.J cox)

How the masters of the universe outsmarted themselves

http://www.internationalnews.fr/article-goldman-sachs-2-4-les-nouveaux-maitres-du-monde-documentaire-101952001.html

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 09:44

Internationalnews

WSWS

27 février 2012

 

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Le président américain Barack Obama et les diplomates internationaux rassemblés pour la réunion des « Amis de la Syrie » à Tunis ont publié hier un communiqué faisant pression pour une intervention militaire en Syrie. Ils ont cité comme prétexte l’intensification de la guerre entre les forces « rebelles » syriennes soutenues par les Etats-Unis et le régime du président Bachar al-Assad.


Obama s’était exprimé à Washington peu de temps après la fin de la réunion en disant qu’il était « impératif » de stopper les combats en Syrie. « L’heure est venue de faire cesser les assassinats de Syriens par leur propre gouvernement, » a-t-il déclaré. Il n’a pas précisé quelle action le gouvernement des Etats-Unis envisagerait de prendre.


Après la réunion à Tunis, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a dénoncé le veto opposé par la Russie et la Chine à une résolution présentée par la Ligue arabe pour réclamer le retrait d’Assad. Elle a dit : « Il est très affligeant de voir que deux membres permanents du Conseil de sécurité utilisent leur droit de veto dans des situations où des gens sont assassinés – des femmes, des enfants, de courageux jeunes gens – des maisons sont détruites. C’est tout simplement odieux et je me demande avec qui ils sont ? Il est évident qu’ils ne sont pas du côté du peuple syrien. »


L’indignation jouée par Clinton est un méprisable stratagème. Son but est de se servir de rapports faisant état de combats entre l’armée et les forces « rebelles » pour justifier ce qui serait une intervention militaire plus sanglante encore dirigée par les Etats-Unis et suivant le modèle de la guerre menée contre la Libye par l’OTAN l’année dernière.


Il n’est possible de préconiser une telle politique qu’en recourant à des mensonges éhontés. D’un côté, les responsables américains affirment n’envisager qu’une aide « humanitaire » pour le peuple syrien, alors que de l’autre ils attisent les flammes de la guerre – en soutenant militairement une insurrection droitière menée par les Islamistes. Leur objectif est un nouvel assujettissement colonial de la Syrie, soit par une conquête militaire directe soit en fomentant une révolution de palais provoquée par des membres du régime qui craignent de perdre le soutien russe ou chinois.


Les porte-parole de l’opposition syrienne présents à la réunion à Tunis ont dit à Reuters : « Nous faisons rentrer des armes défensives et offensives … Elles viennent de partout, y compris des pays occidentaux et il n’est pas difficile de faire passer n’importe quoi par les frontières. »


D’autres diplomates s’exprimant à Tunis ont aussi soutenu l’intervention militaire en choisissant leurs mots pour éviter de confirmer qu’elle avait déjà débuté. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saud al-Faisal, a jugé que l’envoi d’armes et de munitions aux forces pro américaines en Syrie, était « une excellente idée. » Les responsables français et qataris se sont déclarés en faveur d’un déploiement de forces en Syrie pour ouvrir la voie aux « couloirs humanitaires » - c’est-à-dire conquérir des parties de la Syrie par lesquelles des approvisionnements peuvent être acheminés aux « rebelles. »


Des communiqués américains officiels montrent clairement que bien qu’ils ne le reconnaissent pas ouvertement, ils soutiennent militairement les « rebelles » syriens. S’exprimant jeudi à Londres lors de la réunion avec les diplomates britanniques, français, allemands et arabes, et avant la réunion de Tunis, Clinton a dit qu’Assad aurait à faire face « à des forces d’opposition de plus en plus capables. » Elle a ajouté, « Ils trouveront d’une manière ou d’une autre quelque part le moyen de se défendre et de passer à des mesures offensives. »


De tels commentaires exposent le caractère foncièrement mensonger de la position des Etats-Unis et de leurs alliés. Leurs mains dégoulinantes du sang des centaines de milliers d’Irakiens et d’Afghans tués ou blessés dans des campagnes de contre-insurrection menés par les forces d’occupation américaines, le gouvernement américain est en train de préparer une nouvelle guerre sur la base d’affirmations hypocrites selon lesquelles il considère la répression par Assad d’une insurrection soutenue par l’étranger comme un fait intolérable. La responsabilité des combats qui se poursuivent en Syrie incombe principalement aux Etats-Unis et à leurs alliés.


La pose prise par Clinton et ses complices de ceux qui s’inquiètent pour des « raisons humanitaires » n’est qu’une des armes de l’arsenal diplomatique américain, aux côtés des sanctions, des assassinats ciblés, des frappes de drones et des meurtres de masse.

Hier, les grands journaux ont étalé au grand jour les projets qui sont élaborés par les diplomates impérialistes et les services secrets pour la conquête de la Syrie par les Etats-Unis et de leurs alliés.

Dans un commentaire du Financial Times, l’ancien responsable de la CIA, Emile Nakhleh, a écrit : « L’aide devrait débuter par la mise en place d’un refuge pour l’opposition et les militaires qui font défection du régime, comme en 1991 en Irak du Nord. La nourriture, l’eau, les vêtements et les fournitures médicales ainsi que le matériel technique devraient être largués dans une zone de sécurité. Ankara [le gouvernement turc] aurait à jouer un rôle crucial dans la planification et finalement dans le maintien et l’approvisionnement de cette zone, vu que celle-ci devrait très certainement être limitrophe de la Turquie. Si les forces syriennes violaient le sanctuaire, l’Occident devrait armer l’opposition et collaborer avec les transfuges pour organiser une résistance plus effective. »


Des projets identiques furent exposés dans le New York Times par l’ancienne responsable du Département d’Etat américain, Anne-Marie Slaughter. Appelant à la fourniture « d’armes anti chars, de tireurs d’élite et d’armes portables anti-aériens » aux forces soutenues par les Etats-Unis, elle a réclamé l’établissement de « zones sanctuaires » dans lesquelles les forces syriennes soutenues par les Etats-Unis pourraient trouver un refuge. Les forces gouvernementales, une fois « tuées, capturées ou autorisées à faire défection sans représailles, » dans ces zones faussement nommées « zones sanctuaires », « l’attention se porterait sur la défense et l’expansion des zones sanctuaires ».


De tels projets ne décrivent pas une opération « humanitaire » mais une guerre d’extermination menée par les Etats-Unis contre les forces syriennes qui refusent de se soumettre à l’assujettissement de style colonial du pays.


Une part substantielle de la réunion de Tunis fut consacrée à tenter d’unifier les forces disparates de l’opposition syrienne en une armée de guérilla viable et agissant par délégation pour l’impérialisme américain, analogue à celle du Conseil national de Transition dans la guerre en Libye. Ceci se révéla difficile dans un contexte de tensions intenses entre les trois factions de l’opposition : le Comité de coordination national (CCN), le Conseil national syrien (CNS) et l’Armée syrienne libre (ASL) qui consiste en grande partie de transfuges de l’armée syrienne qui ont fuit vers la Turquie.


Les responsables américains ont également fait état de liens entre Al Qaïda et des éléments islamistes de l’opposition syrienne soutenue par les Etats-Unis. (Voir, International tensions mount over Syria conflict).


Les négociations avec les factions « rebelles » ont souligné le fait qu’aucun des mandataires américains en Syrie ne jouit d’un soutien populaire de masse. Le Financial Times lui-même s’est plaint que l’opposition syrienne est « fragmentée le long de lignes ethniques et sociales. »


Le CCN, qui est composé en grande partie de partis nationalistes staliniens et kurdes, n’a pas participé à la réunion de Tunis où des diplomates ont déclaré que le CNS – qui est dominé par des forces islamistes de l’entourage des Frères musulmans – était un « interlocuteur légitime. »


La réunion avait toutefois refusé d’appeler le CNS un « représentant du soulèvement syrien, » comme certains l’avaient initialement proposé. Ceci semble refléter l’espoir que des négociations supplémentaires peuvent assurer une pleine participation du CCN aux projets de Washington. Les responsables britanniques ont dit aux médias qu’ils espéraient convaincre l’opposition « d’énoncer un ensemble commun de principes qui soit aussi un fort message de rassemblement à l’adresse de tous les groupes ethniques en Syrie. »


Le caractère de l’opposition souligne le caractère politique criminel de l’intervention impérialiste en Syrie. Censée être effectuée pour protéger des protestataires syriens, l’intervention est aussi représentée comme l’extension des luttes révolutionnaires qui ont balayé le Moyen-Orient. En fait, la politique américaine est une réaction contre révolutionnaire contre les luttes de la classe ouvrière qui ont renversé l’hiver dernier en Tunisie et en Egypte les dictateurs soutenus par les Etats-Unis.


En Tunisie et en Egypte, les luttes de masse de la classe ouvrière s’étaient propagées sur l’ensemble du pays, affaiblissant la loyauté des forces armées envers le régime et obligeant des chefs d’Etat haïs à démissionner. Washington avait soutenu Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Egypte et avait travaillé d’arrache-pied pour les maintenir au pouvoir.


En Syrie, les Etats-Unis et leurs alliés ont agi avec rapidité pour transformer les protestations régionales, localisées dans les parties sunnites du pays et dirigées par des organisations ne disposant d’aucune base parmi les masses, en une insurrection droitière n’ayant de soutien dans aucune des deux grandes villes de Syrie, Damas et Alep.

 

Ce n’est pas une révolution, mais une campagne sous direction américaine pour évincer un régime allié à l’Iran dans le but d’isoler davantage ce pays et de renforcer l’hégémonie américaine dans un Moyen-Orient riche en pétrole.


Lire aussi:

Le club des «ennemis de la Syrie» par Chérif Abdedaïm

 Consulter notre dossier Syrie 


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